Une conductrice a saisi le Conseil d'État après avoir reçu une contravention pour stationnement. Et la juridiction lui a donné raison. Explications.
"C'est trop tard, elles sont mortes". À l'autre bout du fil, il s'agit de Chris V., un père de famille d'une quarantaine d'années. Astrid et lui sont séparés depuis plusieurs mois et semblent entretenir des relations cordiales. Si le divorce semble bien se dérouler, les proches de ce couple d'Oostkamp, près de Bruges (Belgique), dénonce quelques tensions.
Selon les informations de La Voix du Nord, c'est Astrid qui avait la garde de leurs deux filles, Maud, huit ans, et Ona, cinq ans. Le père, lui, ne pouvait voir ses enfants que le mercredi et le samedi... Mais souhaitait partager la garde. "Lundi, lors d’un rendez-vous juridique, il apprend que la mère ne souhaitait pas changer l’organisation des gardes", écrit le quotidien régional.
Un coup de fil glaçant
Mercredi 16 novembre 2022, donc, Chris garde Maud et Ona pour la journée. Alors qu'il devait les ramener chez leur mère sur les coups de 18 heures, Astrid s'inquiète de ne pas voir ses filles rentrer. Elle appelle son ex partenaire à maintes reprises, en vain... Jusqu'à ce qu'il finisse par décrocher, en prononçant une phrase des plus terrifiantes : "C'est trop tard, elles sont mortes", affirme Sudinfo. Pour le quotidien belge Het Nieuwsblad, il aurait plutôt affirmé : "C'est trop tard, tu ne les reverras plus".
Le suspect a avoué le meurtre de ses deux filles
Quand les policiers arrivent sur les lieux, les deux corps des enfants gisent dans leur lit respectif. Chris, lui, avait déserté son domicile et a été retrouvé plus tard dans un accident de voiture. Accident qui, selon certains médias belges, pourraient provenir d'une tentative de suicide du suspect. Une fois arrêté puis placé en détention, le père de famille a avoué avoir étouffé ses filles.