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Toujours introuvable : le petit Émile, au visage d'ange, un pissenlit sur l'oreille est pourtant dans tous les esprits. Ce qui conduit même certains à s’imaginer le voir à des endroits incongrus. Le Parisien dans un récent article a ainsi relayé le témoignage d’un couple de Marseillais. Ce dernier raconte avoir cru à la réapparition du petit Émile, il y a quelques jours, en pleine nuit dans leur jardin…
“Le capteur avait saisi un mouvement"
“Alors qu’ils dormaient paisiblement à leur domicile, Yves et Janick (noms d’emprunt) ont été réveillés par la lumière automatique de leur jardin. "Le capteur avait saisi un mouvement", expliquent nos confrères du Parisien. Le couple de sexagénaires, qui a suivi de près l’affaire, comme de très nombreux Français cet été, a immédiatement pensé au petit garçon. “Serait-il passé devant leur maison ?” Sans bruit, les deux retraités se sont levés pour vérifier. Sans surprise et malheureusement, ce n’est pas l'enfant qu’ils ont trouvé devant leur maison.
"C’était un chat. Juste un chat"
Mais, à leur grande déception la silhouette captée par le détecteur : "C'était un chat. Juste un chat", indique le journal l’Indépendant. La mystérieuse disparition du petit garço n, depuis plus d’une semaine, n'a laissé personne indifférent. Et inquiète de plus en plus en France, en particulier les grands-parents, qui se sentent très concernés par l’affaire. Car, malgré tous les moyens déployés : les interrogatoires de tous les habitants, le ratissage du village et ses alentours sur 97 hectares de terrains : “toujours rien”.
Ils sont hantés par l’image du petit Émile
L’enquête depuis le 12 juillet est au point mort. Hormis des fausses informations relayées par des pseudo médiums et autres cartomanciers, profitant de ce moment de piétinement pour s’inviter dans l’enquête. Une situation qui entretient inquiétude et mystère. Depuis, Yves et Janick sont hantés par l’image du petit Émile. À chacune de leur promenade, les deux sexagénaires ne peuvent s’empêcher de zieuter les abords de leur chemin à sa recherche. "On aimerait tellement qu’il apparaisse...", confie Janick.
Face à cette situation, les investigations sont désormais entrées dans une nouvelle phase. Des fouilles, les autorités sont passées à l'analyse : un travail de longue haleine qui demande du temps. Avec, depuis lundi 17 juillet un passage sous le régime de l'enquête préliminaire. Pourquoi ? La raison est simple. Les enquêteurs n’ont pour le moment aucune piste. Et ce, malgré toutes les théories allégations : enlèvement, accident avec dissimulation de corps ou encore l'attaque animale. "Aucune piste n'est privilégiée et aucune hypothèse n'est exclue", résumait en ces mots la situation le procureur de la République.