Après des semaines d’insomnie, Caroline Darian avait annoncé qu’elle entrait en clinique plusieurs jours pour “pouvoir dormir”. Elle est de retour devant la cour criminelle du Vaucluse pour “affronter”...
Le samedi 8 juillet dernier, le petit Émile, 2 ans et demi, disparait des radars alors qu’il jouait dans le jardin de ses grands-parents au cœur des Alpes-de-Haute-Provence, dans le hameau du Haut-Vernet. Le petit se serait échappé par le portail, qui n’était pas fermé à clé.
Après de multiples fouilles à plusieurs kilomètres à la ronde, Émile est toujours introuvable. Depuis sa disparition, de nombreuses rumeurs et témoignages ne facilitent pas le travail de la quinzaine d’enquêteurs de la section de recherche de Marseille qui travaillent toujours sur l’affaire actuellement. Toutes les théories et les rumeurs concernant le petit garçon sontévoquées, sans qu’aucune ne sortent du lot, à l'instar de la piste d’un drame familial, d'une dispute le jour de sa disparition ou encore d'altercations entre voisins.
Un autre élément avait également fait couler beaucoup d’encre : le petit Émile avait construit le matin de sa disparition une cabane avec ses proches et souhaitait y retourner par-dessus tout l’après-midi, et ce malgré l’interdiction de sa famille. Le petit garçon, qualifié de curieux et de mature pour son âge, serait-il retourné de lui-même jusqu’à la cabane avant de disparaître pour une raison encore inconnue ? L'enquête ne permet pas d’en savoir davantage.
Retour sur un drame inexpliqué
Au lendemain de sa disparition, 600 bénévoles avaient prêté main-forte aux enquêteurs, membres de la brigade de recherche de Digne-les-Bains. A cet instant précis, les avis sont clairs : le petit bonhomme va vite être retrouvé grâce à cette grande mobilisation. Puis très vite, hélicoptères, battues, l'arrivée de plusieurs chiens renifleurs spécialisés ou encore de drones vient compléter les moyens importants déjà mis en place. Les semaines passent et très vite, l’affaire prend une tournure criminelle. 4 mois plus tard, l’enquête se focalise sur un profil précis, un agriculteur âgé de 16 ans. Voici ce qu’il en est :
Un agriculteur de 16 ans interrogé
Plus bas dans la vallée, précisément dans le hameau du Roussimal, un agriculteur de 16 ans à pendant plusieurs jours, fait parler de lui. La raison ? De nombreux habitants des environs auraient évoqué ses nombreux excès de vitesse lorsqu’il conduisait son tracteur, faisait ainsi un suspect idéal aux yeux des enquêteurs. Interrogé, le garçon se dit "agacé", mais surtout "serein". Le domicile de la famille du jeune agriculteur avait alors été perquisitionné à la mi-octobre, sans qu’aucune poursuite ne puisse être retenue contre lui. Un témoignage d’un proche du garçon tendrait également à mettre le suspect hors de cause.
Ce témoignage qui met le suspect hors de cause
Pour BFMTV, Gilles, un habitant voisin du jeune homme évoque “quelqu’un de très très gentil. Il me rend service toutes les années et vient me retourner le jardin (...) c’est un garçon qui est très serviable (...) il est très bien intégré”. Aujourd'hui le garçon semble être retourné à ses activités : “Il mène la vie qu’il menait avant parce qu’il à la conscience tranquille, il sait qu’il n’y est pour rien dans cette affaire”. Toujours au micro de BFMTV, l'homme d'une quarantaine d'années poursuit : "Je connais bien cette famille, on reproche au petit de conduire vite. Qui, à 16 ans n'a pas conduit vite ? C'est les gens dans le village qui lui reprochent ça (...) Il n'est ni suspect, ni innocent. Tous ceux qui l'ont critiqué ici, on fait pire que lui", lance-t-il.
Quoi qu’il en soit, l’enquête sur le Émile semble toujours figée dans le temps, bientôt 4 mois après sa disparition. Aucun élément n’est exclu ni privilégié par les enquêteurs, face à l’immensité des investigations qui vont vraisemblablement continuer à être étudiées en profondeur.