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Trois mois après une disparition qui a suscité au fil du temps l’inquiétude des proches et de la famille,le corps de la mère de famille de 54 ans a été retrouvé ce vendredi 16 juin 2023, vers 4 heures du matin. Selon Le Parisien, le mari,Michel Pialle est passé aux aveuxà la toute fin de sa garde à vue. Pourtant, il a longuement contesté les allégations des enquêteurs, qui dénonçaient son comportement suspect et troublant, notamment au vu de ses précédents démêlés judiciaires.
D’après lui,un accident, à l’arme à feu serait la raison de la mort de sa femme. Il a, par la même occasion, expliqué aux enquêteurs qu’il était en train de nettoyer une de ses armes, qu’il possède en tant que pratiquant de tir sportif, quand le coup mortel est parti.À la suite de ses confessions, l’homme de 51 ans, a conduit les gendarmes de la section de recherche de Nantes, dans un bois en Vendée, dans lequel il a déposé le corps de Karine Esquivillon, à même le sol.
Michel Pialle face à un juge d’instruction
Michel Pialle a étéconduit ce vendredi matin devant un juge d'instruction au palais de justice de La Roche-sur-Yon. Interpellé mercredi matin peu après 8 heures à son domicile de Maché, il est entendu dans le cadre de l'enquête ouverte le 17 avril pour "enlèvement et séquestration", et désormais élargie à des faits de meurtre.Karine Esquivillon n'avait pas donné de nouvelles depuis le 27 mars dernier.
Trois mois de mensonges ?
Les gendarmes de Vendée, aidés par ceux de la section de recherche de Nantes et du service sciences du comportement de la gendarmerie ont mis Michel Pialle face à ses contradictions. Depuis la disparition de son épouse, ce dernier s'est toujours dit convaincu que la quinquagénaire avait quitté "volontairement" leur domicile, en prenant quelques affaires et de l'argent. "J'ai noté pas mal d'incohérences de sa part, notamment sur le moment où elle est partie dans les conditions qu'il a décrites, ça ne ressemble tellement pas à ma sœur" confiait ce jeudi sur France Bleu, Adélaïde Esquivillon, la sœur de Karine.