De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les causes du décès de Victorine Dartois ne sont pas encore établies. L’alerte de la disparition de l’étudiante de 18 ans a été donné samedi 26 septembre vers 21 h, à Villefontaine, en Isère. 48 h après, son corps a été retrouvé sans vie, immergé dans un ruisseau, dans une zone boisée en bordure de départementale, sur les hauteurs de Villefontaine. Les résultats de l’autopsie, qui devait avoir lieu mercredi 30 septembre au matin, n’avaient pas encore été révélés, à l’heure où nous écrivions cet article. "Le procureur nous a indiqué que les résultats seraient communiqués en priorité à la famille avant d’être rendus publics, probablement dans la journée", rapporte le journaliste Denis Sébastien, qui était sur place, en duplex pour France 2.
Qu’a-t-il bien pu se passer ? Pour tenter de recueillir le plus d’informations possibles, l’emploi du temps de la jeune fille est passé au peigne fin.
Mort de Victorine : les derniers éléments connus de son emploi du temps
Ce samedi après-midi, la jeune femme a mangé dans un fast-food avec ses amis. Le groupe s'est ensuite rendu au centre commercial du Village de Marques.
"On avait passé une très bonne journée, on avait fait un peu de shopping. On a décidé de quitter le centre commercial vers 18 heures", indique au micro de RMC, Alexandre, un ami de Victorine.
Devant rentrer en transport en commun, l’étudiant se dirige alors vers son arrêt. C’est ici que les ennuis commencent… puisqu’elle loupe le dernier bus. Elle se voit donc obligée de trouver rapidement un plan B, en rallongeant son itinéraire.
Victorine : couac de transport
C’est ainsi que Victorine se rabat sur un nouveau trajet. Selon Le Parisien, elle prend alors un premier bus jusqu'à l'arrêt Saint-Bonnet-Centre, où elle doit effectuer un changement. Problème, le second bus qui doit la rapprocher de son domicile, dans le quartier des Fougères, est déjà passé.
"Le suivant était dans 37 minutes donc on a proposé d’attendre avec elle parce qu’il était tard ou de la raccompagner pour que ce soit plus sécurisant. Elle nous a répondu que ce n’était pas la peine, qu’elle rentrerait à pied seule, qu’elle avait l’habitude", a précisé son ami Alexandre.
Elle décide donc de finir le trajet à pied.
Décès de Victorine : elle doit passer par un "coupe-gorge"
Il lui reste un kilomètre à parcourir, pour regagner la maison familiale. Or, celle-ci est située dans une zone boisée, sans éclairage. Le chemin est d’ailleurs qualifié par les riverains de véritable "coupe-gorge".
En chemin, vers 19 heures, Victorine croise des amis. Elle leur dit qu’elle rentre chez ses parents et leur précise qu'elle n'a presque plus de batterie sur son téléphone portable. Une fois près du stade de La Prairie, elle appelle également sa sœur, afin de la prévenir qu'elle sera bientôt à la maison.
Mort de Victorine : à 21 heures, elle n’est toujours pas rentrée
A 21 heures, Victorine n’est toujours pas rentrée. Très inquiets, ses parents décident alors d’alerter la gendarmerie. Une enquête pour "disparition inquiétante" est ainsi ouverte. Dimanche 27 septembre au matin, la sœur aînée de Victorine, lance de son côté un appel à témoins sur les réseaux sociaux.
Sur Facebook, le post est partagé plus de 50 000 fois. "J’écris ce message avec beaucoup d’émotions et je compte sur vous pour qu’on (la) retrouve en bonne santé", écrit-elle.
Malheureusement, le corps de Victorine sera découvert le lendemain, à moins d’un kilomètre de la maison familiale. La piste criminelle est privilégiée.