De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Ce dangereux tueur en série qui s’en prend à des enfants : déjà 7 victimes potentielles ?
Effroyable découverte. Par hasard, un touriste découvrait il y a un peu plus d’un mois le cadavre de Mary Rose Tiburcio, une Philippine de 38 ans qui résidait à Chypre. Quelques jours plus tard, le 18 avril, les services de police ont arrêté Nicos Metaxas, un officier de l’armée de 35 ans. L’homme a fini par avouer 7 homicides : il déclare avoir tué quatre Philippines – dont l’une avait une fille, qu’il dit avoir tuée aussi – ainsi qu’une Roumaine et son enfant et une femme, probablement d’origine Népalaise. Jusqu’à présent toutes les victimes présumées sont donc des femmes.
Depuis le début de l’enquête, six corps ont été retrouvés rapporte 20 minutes. Le dernier en date pourrait être celui de Sierra-Graze, la fille de 6 ans de Mary Rose Tiburcio, activement recherchée depuis plusieurs semaines et portée disparue en mai 2018. Son cadavre, en état de décomposition avancé, a été découvert lesté de ciment et enroulé dans un tapis, au fond du lac de Memi, dans la localité de Xyliatos.
Les enquêteurs, qui ont du plonger à plus de six mètre de profondeur pour la retrouver ont parlé d’un "petit corps" avant de préciser leurs hypothèses sur l’identité potentielle de la victime. Parmi les dépouilles découvertes par la police, trois autres reposaient elles aussi au fond d’un lac de la région.
Pour toutes les victimes déjà retrouvées, le gouvernement chypriote a indiqué qu’il prendrait en charge tous les frais relatifs aux funérailles. Il en sera de même pour le dernier corps, une fois qu’il aura été découvert. L’enterrement de la Roumaine et de sa fille s’est tenu jeudi 13 juin 2019, dans un village près de Nicosie.
Ce dangereux tueur en série qui s’en prend à des enfants : il sévit potentiellement depuis plusieurs années
Cela fait potentiellement plusieurs années déjà que sévit le tueur. Les premiers signalements de disparition remontent en effet à 2016 mais, à l’époque, les forces de l’ordre n’ont pas jugé utile de mener d’enquête sérieuse, à en croire les accusations. Un avis que semble partager le président chypriote, Nicos Anastasiades, puisqu’il a dénoncé un "manquement au devoir de la police" dans l’enquête. Il a également fait limoger le chef des services de maintien de l’ordre et a accepté la démission de son ministre de la justice.
Nombre de ces accusations sont portées par des associations d’aide aux migrants, qui sont nombreux à venir chercher du travail à Chypre. Kisa, l’un de ces organismes, s’est agacé de la gestion de l’enquête, déclarant qu’elle était très représentative de la façon dont sont traitées les femmes étrangères par l’administration locale.
A en croire la presse chypriote, il s’agirait des "premiers meurtres en série" de l’histoire de l’île.
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