Paul Christophe, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes, a dévoilé, dans un entretien donné à Ouest-France, les modalités de paiement de la prime de Noël...
C'est un personnage central de l'affaire Grégory qui s'est éteint ce week-end. Monique Villemin est décédée à l'âge de 88 ans ce dimanche 19 avril dans la maison de retraite de Baccarat (Meurthe-et-Moselle) où elle résidait, selon L'Est Républicain. La grand-mère de Grégory Villemin a été victime du Covid-19, rapporte le quotidien régional. Au début de l’affaire, elle et son mari ont été la cible des lettres anonymes du corbeau qui ont revendiqué le crime de leur petit-fils de quatre ans, retrouvé mort le 16 octobre 1984 dans la Vologne, une rivière des Vosges.
Monique Villemin, "la clé de l'énigme" dans l'affaire Grégory ?
Monique Villemin, née Jacob, était mariée à Albert Villemin. Elle était aussi la mère du père de Grégory, Jean-Marie, et de quatre autres enfants. Elle avait également élevé son neveu, Bernard Laroche suite au décès de sa soeur. Bernard Laroche a été tué en 1985 par Jean-Marie Villemin qui le croyait coupable de la mort de Gregory. Monique Villemin n'a pas toujours été très tendre avec sa belle-fille, Christine, et s'est d'ailleurs constituée partie civile lorsque cette dernière a été accusée d'être à l'origine de la mort de son fils.
Les magistrats avaient noté dans un arrêt de 1993 que de nombreux proches de la famille soupçonnaient la grand-mère de Grégory de "détenir la clé de l'énigme". Elle a été entendue à nouveau, en audition libre, lorsque l'affaire a été rouverte en 2017. 32 ans après la mort du petit Grégory, Marcel et Jacqueline Jacob, le grand-oncle et la grand-tante, ont alors été mis en examen et écroués le 17 juin 2017 pour enlèvement et séquestration suivis de mort. Trois jours plus tard, la chambre d'accusation de la Cour d'appel de Dijon a décidé la remise en liberté du couple de septuagénaires, mais reste sous contrôle judiciaire.