De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Avez-vous entendu parler de l’épargne salariale ? Difficile, ces temps-ci, de passer à côté. Et pour cause ! Comme l’explique la plateforme spécialisée Previssima sur son site, les conditions de déblocage de l’argent placé changent cette année. Cette transformation fait partie de la réponse du gouvernement à la vague inflationniste qui frappe le pays depuis de longues semaines et de non moins long mois, désormais. Elle facilite, à bien des égards, la possibilité pour les épargnants de récupérer leur argent.
Mais avant d’en arriver à ce niveau de détails, peut-être faut-il rappeler ce qu’est précisément l’épargne salariale. Comme l’expliquent les équipes du ministère de l’Economie, de la Finance, de la souveraineté numérique et industrielle sur le site de Bercy, il s’agit d’un dispositif qui “permet aux salariés de se constituer un capital tout en profitant d’une fiscalité avantageuse”. “Distincte du salaire, auquel elle ne peut se substituer, l’épargne salariale revêt différentes formes : intéressement, participation, plans d’épargne salariale”, poursuit la plateforme.
Epargne salariale : les produits que l’on retrouve le plus souvent
Le plus souvent, informe Ouest-France sur son site, ce sont les Plans d’épargne entreprise (PEE), les Plans d’épargne pour la retraite (PER) ou les Plans d’épargne pour la retraite collectif (PERCO) qui accueillent l’argent investi via l’épargne salariale. Les modalités de déblocages diffèrent, en temps normal à tout le moins, d’un produit à l’autre. Petit rappel.
- Ainsi, pour un PEE, il faudra avoir attendu au moins cinq ans avant de pouvoir récupérer l’argent placé ;
- Pour un PER, de même que pour un PERCO, il faut avoir attendu jusqu’à la fin de sa carrière pour récupérer l’argent placé.
Quelles sont les nouvelles modalités à connaître ?
Epargne salariale : les nouvelles modalités de déblocage à connaître
Du fait de la haute inflation à laquelle est confrontée le pays, le pouvoir d’achat des Françaises et des Français est régulièrement rogné. Il s'agit-là d’une réalité à laquelle les épargnants sont encore plus confrontés puisque le rendement de leurs produits d’investissement est lui aussi malmené.
Pour bénéficier des nouvelles modalités de déblocage, expliquent nos confrères, il faut désormais faire la demande de déblocage anticipé dans les temps, c’est-à-dire avant le 31 décembre 2022, et ne pas retirer plus de 10 000 euros. De plus, poursuit Bercy, “la somme retirée doit servir à financer l'achat d'un ou de plusieurs biens ou la fourniture d'une ou de plusieurs prestations de services”.
A quoi ressemblent les conditions de déblocage en temps normal ?
Comment débloquer son épargne salariale en 2023 ?
En 2023, sauf à ce que l’opération aujourd’hui en vigueur soit reconduite, les Françaises et les Français ne devraient plus pouvoir débloquer leur épargne salariale dans les mêmes conditions que celles précédemment exposées. Comment, dans ce cas, pourront-ils faire ? Première solution, d’ores et déjà évoquée et rappelée par le site du service publique : faire preuve de patience. En attendant la fin de sa carrière - où les cinq ans nécessaires en cas de PEE - il est possible de récupérer tout l’argent placé et les profits éventuellement réalisés.
Du reste, il existe des situations spécifiques qui, même en temps normal, permettent de prétendre à un déblocage anticipé. En voici la liste :
- Le mariage ou la conclusion d’un Pacs
- Le divorce, la dissolution d’un pacs donnant lieu à la garde d’un enfant
- La naissance ou l’adoption d’un troisième enfant
- Le décès d’un salarié, d’un époux ou d’une épouse, mais aussi d’un ou d’une partenaire de pacs
- Les cas de violences conjugales
- L'invalidité
- Le surendettement ou la rupture du contrat de travail