De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Alors que le déficit de l'Etat a augmenté de trois milliards d'euros entre mai 2012 et mai 2013, le gouvernement cherche par tous les moyens à faire des économies. Dans cette optique, et dans le projet de budget 2014 plus exactement, l'exécutif s'est fixé comme objectif de limiter à 0,15% la hausse de la masse salariale de l'Etat l'année prochaine, alors qu'elle croît naturellement de près de 3% par an.
Concernant le point d'indice, qui sert de référence pour établir la fiche de paie des fonctionnaires et qui n'a pas été revalorisé depuis mi-2010, il devrait rester encore gelé l'année prochaine. De plus les primes, normalement versées à partir des économies réalisées sur les départs de fonctionnaires à la retraite, seront divisées par deux.
Stabilité des effectifs
Mais bien que le point d'indice reste gelé en 2014, il n'est absolument pas question pour le gouvernement Ayrault de tailler dans la main-d'oeuvre. En effet, il a pris l'engagement de maintenir le nombre de fonctionnaires d'ici à 2017.
Sous la précédente législature, la droite avait taillé dans les effectifs en échange de primes et autres "avantages catégoriels". Cela avait permis à la rémunération des agents de la fonction publique de progresser, en tenant compte de l'inflation, de plus de 2% par an entre 2006 et 2010. En 2014, le gouvernement de François Hollande envisage justement de réduire ces avantages de moitié, à 300 millions d'euors par an, et pourraient encore baisser d'ici à 2015.
Toutefois, les professeurs des écoles devraient être épargnés. En effet, la prime de 400 euros qui leur a été promise par le ministère leur sera bien versée. "Des gratifications pourraient également être accordées à des agents de l'aviation civile", ajoute Le Monde.
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