De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Une crise aux conséquences parfois inattendues. Depuis le début de la pandémie de coronavirus Covid-19, de nombreux secteurs ont dû s’adapter en France. Chômage partiel, fermeture, impossibilité de travailler… La société retrouve petit à petit son rythme de croisière, mais les conséquences pourraient encore être nombreuses dans les prochains mois. Si elles seront avant tout économiques, elles pourraient se manifester encore plus concrètement dans la vie des Français et un secteur pourrait être particulièrement touché dans les prochains mois : la production d’électricité.
Production d’électricité : une situation "inédite"
Comme l’explique Capital, les moyens de production d’électricité sont à un niveau de disponibilité "historiquement" bas. Dans un communiqué publié jeudi 11 juin, la société RTE, qui gère le réseau à haute tension de l’Hexagone, prévient qu’une "vigilance particulière" sera nécessaire dans les prochains mois, dès le début de l’hiver. "Pour l’été, la sécurité d’approvisionnement des Français sera assurée, même en cas de canicule et de sécheresse", a tenu à rassurer le président du directoire de RTE, François Brottes, lors d’une conférence de presse. Le pays pourra notamment compter sur sa capacité en énergies renouvelable et pourra également faire appel au réseau européen en cas de besoin.
Si la situation est assurée pour l’été, l’arrivée de l’automne puis de l’hiver pourrait-elle compliquer les choses ? Selon le président du directoire de RTE, la situation est "inédite" pour l’hiver prochain. Faut-il donc craindre un black-out dans les prochains mois ? Comment l’éviter ? Doit-on changer nos habitudes pour faire face à cette possibilité ?
Production d’électricité : une "situation exceptionnelle"
Il va falloir faire preuve de "vigilance", a prévenu RTE. Les mois qui suivront la rentrée scolaire vont être particulièrement scrutés mais tout dépendra de la météo des mois d’octobre et de novembre. Si ces deux mois de l'automne sont particulièrement froids, alors la France devra trouver de nouveaux moyens de se fournir en électricité, notamment par des importations et des dispositifs d’effacement. Ces derniers permettent de ne pas consommer d’électricité lorsque la demande est forte.
De son côté, la ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne a évoqué une "situation exceptionnelle [qui] demande des mesures particulières pour maîtriser la consommation". Elle a notamment annoncé une aide de 150 euros pour l’installation de thermostats de régulation de température. Faut-il craindre un risque de black-out chez soi pour cet hiver ?
Production d’électricité : faut-il craindre un black-out ?
Va-t-on manquer d’électricité en plein cœur de l’hiver ? Elisabeth Borne a évoqué cette possibilité, affirmant qu’"il n’y a pas de risque de black-out, c’est-à-dire de coupure de courant généralisée, en France". Selon elle, la situation est "contrôlée" et des points d’étape seront faits à l’automne. RTE devra notamment présenter au ministère une version actualisée de son étude de prévision pour l’hiver à venir. Pas question non plus, pour le gouvernement, de changer son fusil d’épaule : les fermetures des centrales à charbon d’ici 2022 seront maintenues. Il n'y a donc rien que vous puissiez faire, chez vous, pour le moment.