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C'était il y a trois mois. Ce jour-là, Lina, 15 ans, se rendait à la gare de Saint-Blaise-la-Roche près de son domicile de la Plaine (Bas-Rhin) pour rejoindre son petit ami Tao à Strasbourg. Mais elle n’est jamais montée dans le train. Malgré des recherches intenses, la lycéenne n’est à ce jour pas réapparue. Le mystère reste entier et les enquêteurs continuent d’investiguer pour faire la lumière sur cette affaire, soutenus par un groupe de recherche volontaire.
"On est maman aussi"
Un groupe de civils continue ainsi d'arpenter les alentours de la Plaine pour trouver une piste. Un reportage diffusé ce 18 décembre de BFM Alscace met ainsi en lumière l'engagement de Victoire et Stéphanie pour retrouver la jeune Lina.
Elles n'ont jamais arrêté les recherches depuis la battue citoyenne du 26 septembre, qui avait rassemblé près de 380 personnes. Ce couple d'amies sillonne les sentiers des bois aux alentours de Plaine. Elles n'ont aucune connexion personnelle avec Lina ou sa famille, mais leur empathie en tant que mères les pousse à poursuivre cette quête. "On sent qu'elle n'est pas loin. Il faut qu'on la trouve", affirment-elles avec conviction. Leur motivation est simple : "On est maman aussi, si notre enfant venait à disparaître, on aimerait que quelqu'un le cherche". Elles ne cherchent pas la lumière des caméras, seulement que l’adolescente retrouve les bras des siens.
Elles comptent bien retrouver la jeune Lina en vie. Leurs recherches ne vont pas à rebours de l’enquête de gendarmerie, mais comme un complément.
Une détermination à toute épreuve
Même trois mois après la disparition, ces mères de famille ne perdent pas espoir. Équipées d'un pantalon treillis, de bottes de pluie et d'un sweat à capuche gris elles arpentent les environs malgré le froid et les intempéries, et rien ne semble pouvoir entraver leurs déterminations.
Les deux femmes se sont rencontrées lors du mouvement des gilets jaunes en 2018. Elles n'auraient jamais imaginé mettre un jour leurs efforts en commun pour chercher une jeune fille disparue.
Un troisième collaborateur
À distance, les deux femmes sont secondées par un troisième protagoniste. La personne, connectée par webcam sur une messagerie en ligne, se présente comme une médium. "Je ne croyais pas à la médiumnité avant mais elle ses prédictions tombent toujours just e", justifie Stéphanie pour nos confrères. "On a déjà bossé avec d'autres médiums. Un d'entre eux nous a baladé pendant trois semaines, à nous raconter des salades." Que l'on croit au don de clairvoyance ou non, "rien n'est à jeter" se convainc Stéphanie.
Malgré leur investissements, elles n'ont à ce jour trouvé aucune piste pouvant faire avancer l'enquête : "Il y a des jours où on veut baisser les bras mais on ne le fera pas", souffle Victoire.