Disparition de Delphine Jubillar : les mediums qui ont tenté d'aider l'enquête

L'enquête sur la disparition de Delphine Jubillar, infirmière tarnaise de 33 ans, touche à sa fin. Durant les investigations, nombreux sont les mediums à avoir sollicité les enquêteurs. Quelles sont leurs théories ?

Plus de trois ans après sa disparition, Delphine Jubillar (née Aussaguel) demeure introuvable. Dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, cette habitante de Cagnac-les-Mines (Tarn) se volatilise. Mère dévouée de deux enfants, la trentenaire s'apprêtait à divorcer pour recommencer une nouvelle vie avec l'homme qu'elle fréquentait depuis plusieurs mois. Le couple avait prévu de s'installer ensemble à Albi, et avait tout pour être heureux. L'enquête arrive à une première conclusion : il ne s'agit probablement pas d'un départ volontaire. La piste criminelle est privilégiée, et une information judiciaire est ouverte pour "enlèvement" et "séquestration".

Disparition de Delphine Jubillar : les 8 indices qui ont mené à l'arrestation de Cédric Jubillar

En juin 2021, l'enquête prend un nouveau tournant. Le mari de la disparue, Cédric Jubillar, est incarcéré et mis en examen pour homicide volontaire sur conjoint. S'il nie toute implication avec la disparition de son épouse, plusieurs indices "graves" ont mis les gendarmes sur la piste du mari. Le 18 juin 2021, Dominique Alzéari, le procureur de la République de Toulouse, les liste lors d’une conférence de presse :

Un comportement "intrusif", "brutal" et "grossier". Cédric Jubillar n'aurait pas supporté la séparation avec sa femme et aurait mis en place une véritable "surveillance de son épouse" et aurait tout tenté pour la reconquérir.
Les disputes au sein du couple étaient nombreuses, selon les proches du couple. Des faits que le suspect aurait fermement niés. Les enquêteurs ont relevé de nombreuses contradictions dans le discours de Cédric Jubillar. Par exemple, ce dernier affirmait ne pas avoir connaissance de la liaison de sa femme. Pourtant, des photos de son amant ont été retrouvées dans son téléphone.
Des cris ont été entendus le soir de la disparition. Deux voisines ont assuré avoir entendu "des cris stridents et de détresse d'une femme, en direction du domicile des Jubillar".
La tenue de Delphine Jubillar au moment de sa disparition. Avant d'aller se coucher, la mère de famille aurait envoyé une photo d'elle en tenue de nuit à son amant. Ce qui prouverait, selon les enquêteurs, qu'elle n'avait aucune intention de disparaître.
La voiture de Delphine Jubillar n'était pas garée dans le bon sens. En effet, des voisins ont affirmé avoir vu le véhicule de la disparue garé dans l'autre sens la veille de la disparition. Par ailleurs, des traces de condensation.à l'intérieur de la voiture suggèrent une présence humaine récente.

La fin de l'enquête ouvre la voie à un procès courant 2024 pour Cédric Jubillar.

Au cours des investigations, de nombreux voyants ont proposé leur aide.

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Disparition de Delphine Jubillar : des dizaines de mediums ont émis des hypothèses

Selon les informations de La Dépêche, des dizaines de mediums, voyants ou thérapeutes ont sollicité la justice pour éclairer le mystère autour de la disparition de Delphine Jubillar. "Les déclarations jugées les plus plausibles et qui peuvent se révéler utiles à l'enquête sont donc prises en compte. Moins rationnelles qu’une enquête judiciaire scientifique, ces pistes peuvent donner lieu à des vérifications en fonction de leur pertinence", explique le quotidien régional. Pour le cas de l'affaire Jubillar, aucune des pistes n'a abouti. Quelles étaient leurs hypothèses ?

Disparition de Delphine Jubillar : les théories des mediums

D'après nos confrères de La Dépêche, une femme medium a récemment contacté le parquet général après avoir eu des flashs récurrents. Ces "flashs" situeraient le corps de Delphine Jubillar dans une décharge proche du domicile du couple.

Le célébre medium Michael Schneider a lui aussi tenté d'apporter sa pierre à l'édifice, en vain. Selon lui, le corps de la disparue pourrait se situer dans une zone boisée à Cagnac-les-Mines, entre le cimetière et le chemin de Saint-Quentin. "Malgré des données GPS précises, les informations de Michael Schneider n'avaient pas permis de retrouver le corps de la femme de 33 ans", indique le quotidien régional.