De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
C'est un drame qui a marqué son enfance. Plus de quatre mois après sa disparition, on en apprend plus sur l'adolescence de Delphine Jubilla r. Closer révèle en effet que l'infirmière de 33 ans a vécu un terrible drame alors qu'elle n'avait que 12 ans. En effet, c'est en 2000 que la fillette perd soudainement son père, Yves, mécanicien automobile, qui décède brutalement.
Au moment de son décès, la fillette de 12 ans vit alors chez sa mère avec ses deux plus jeunes frères dans un immeuble HLM de Gaillac, dans le Tarn. Une mère qu'elle accompagnera des années plus tard dans la maladie puisque sa maman Marie-Thérèse était atteinte d'une maladie neuro-dégénérative.
"Elle lui a tenu la main jusqu'au dernier souffle"
Une pathologie qui la poussera à être admise dans un centre spécial en 2014. Delphine Jubillar l'accompagnera alors jusqu'à son dernier souffle en restant à ses côtés tout au long de son combat contre la maladie. "
"Elle s'est montrée très présente et lui a tenu la main jusqu'au dernier souffle", expliquait en effet en mars dernier une proche de la jeune femme dans les colonnes du Parisien. Ancienne gardienne d'enfants, sa maman décèdera finalement en octobre 2016 à l'âge de 60 ans seulement. Delphine Jubillar se retrouve donc orpheline à seulement 28 ans. Elle tentera de survivre à la perte de ses deux parents en fondant sa propre famille avec Cédric Jubillar en accueillant son petit Louis, né en 2014, et sa fille Elyah, née en 2018.
Des enfants dont elle était extrêmement proche. L'avocat de ses frères et soeurs exclut pour cette raison un départ volontaire de l'infirmière. "Elle n’aurait jamais abandonné sa famille, jamais abandonné ses enfants", confiait en mars dernier Me Laurent Nakache-Haarfi auprès de France Bleu Occitanie.
Il rappelait que Delphine Jubillar "est une mère de famille" qui "vient d’être maman pour la deuxième fois d’une petite fille, qui vient de faire ses premiers pas pendant ces deux derniers mois".
Les confidences de ses voisins
Plus de quatre mois après sa disparition, les plus proches amies de Delphine Jubillar ne perdent toutefois pas espoir de la retrouver et continuent à organiser des battues citoyennes tous les jeudis dans le but de trouver des indices.
Ce dimanche 25 avril, le JT de 13h de TF1 consacrait un sujet à l'infirmière disparue dans le Tarn dans la nuit du 15 au 16 décembre. Quelques-un de ses voisins ont ainsi accepté de témoigner du climat de suspicion qui règne au sein du village depuis sa disparition. "On ne sait pas si on a croisé la personne ou pas. On se dit 'Est-ce que c’est lui, pas lui ?'. Il y a toujours ce petit doute, et nous dans la région on n’a pas l’habitude de ça...", explique l'un des riverains.
D'autres sont plutôt agacés par l'attention portée à leur village. "Je n'ai plus envie d'en parler, parce que plus on parle, plus on alimente les choses. Les gens en ont marre ici", déplore l'un des voisins. Depuis le début de l'affaire, une sorte de tourisme macabre s'est développé à Cagnac-les-Mines.
"Ils passent devant en fixant la maison. Il y en a d'autres qui s'arrêtent carrément, ils sortent les téléphones des poches, ils prennent en photo... Je pense que les gens sont un peu fouines, ils cherchent à tout savoir", déplore un voisin.