De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Bientôt six mois que le mystère plane sur la disparition de Delphine Jubillar. Tout commence la nuit du 15 décembre 2020, quand cette mère de famille de 33 ans se volatilise au beau milieu de la nuit. À Cagnac-les-Mines, nul ne sait ce qui est arrivé à Delphine : seul son mari, Cédric, explique avoir constaté sa disparition aux alentours de quatre heures du matin. Depuis, pas une mise en examen ni une garde à vue n'a permis de faire avancer l'enquête. À ce jour, une information judiciaire est toujours ouverte pour enlèvement et séquestration.
Désespérés à l'idée de savoir un jour ce qui est arrivé à leur amie, des proches de Delphine Jubillar ont lancé une pétition en ligne, réclamant "la vérité" au sujet de sa disparition. Sur le site MesOpinions.com, cette pétition intitulée "La vérité pour Delphine et ses amours" réclame une prise de parole du procureur en charge de l'affaire.
"Une maman ne peut pas disparaître tel un oiseau quitte son nid"
"Depuis bientôt 6 mois, nous avons aucune nouvelle. Nous voulons que le procureur prenne la parole", peut-on lire dans la description de la pétition. Il est également écrit que les enfants, la famille, les amis et les collègues de Delphine ont "besoin de la vérité". "Une maman ne peut pas disparaître tel un oiseau quitte son nid", insiste-t-on. Interrogé par 66 minutes, Maître Laurent Nakache-Haarfi, avocat des proches de Delphine, énumère les obstacles croisés par les enquêteurs : "Le lieu où habitait Delphine, les lieux alentours, le fait que nous sommes dans une zone minière et de ce fait l'existence de nombreuses caches...". Selon l'homme de loi, l'ignorance renforce la douleur des proches de la disparue.