De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le mystère continue autour la disparition de Delphine Jubillar. Cette mère de famille de 33 ans n'a pas donné signe de vie depuis le 15 décembre, nuit où elle s'est volatilisée. Un évènement qui surprend fortement son entourage : bien qu'en instance de divorce, la trentenaire ne semblait avoir aucune raison de partir de son plein gré. Maman comblée, très attachée à ses enfants, Delphine était également une infirmière dévouée, très appréciée de ses collègues et voisins. Selon le témoignage de ses proches, la disparue préparait les fêtes de fin d'année au moment de disparaître, et était bien trop proche de ses enfants pour les abandonner.
Pour ces raisons, la disparition de Delphine Jubillar a rapidement été considérée comme inquiétante par les enquêteurs. Une information judiciaire pour "enlèvement et séquestration" a été ouverte par le parquet de Toulouse dans les jours suivant sa disparition. Si quelques pistes ont été explorées, aucune n'a conduit à la mise en cause d'un suspect. À notre connaissance, l'enquête semble au point mort... Interrogé par actu.fr, l'avocat de Cédric Jubillar a accepté de se confier sur les prochains évènements de l'enquête.
Delphine Jubillar : "Il n'existe aucun indice grave et concordant"
Maître Jean-Baptiste Alary, avocat du mari de la disparue, rapporte que ce dernier sera bientôt entendu par les juges en qualité de partie civile. Il insiste sur un point : il n'est absolument pas question d'une quelconque mise en cause de son client. " Nous sommes convoqués en tant que partie civile. Si une mise en cause était envisagée par les juges, la loi leur impose de le mentionner dans la convocation. Ce n'est pas le cas dans celle que j'ai reçue", explique l'homme de loi.
"Il n'existe aucun indice grave et concordant pouvant conduire à sa mise en examen. Pas plus qu’il n’existe, à ce jour, de raison plausible permettant de soupçonner l'existence d'aucune infraction le concernant. Ni violences, ni harcèlement…", appuie l'avocat.
En outre, aucune garde à vue n'a été menée à notre connaissance... Pourquoi ?
Delphine Jubillar : "On ne peut pas se permettre de mettre n'importe qui en garde à vue"
"Cela ne me surprend pas qu'il n'y ait pas de mise en cause de qui que ce soit, car dans cette affaire, il n’y a, en l’état, aucune raison plausible de soupçonner que quiconque ait commis une infraction", explique l'avocat de Cédric Jubillar. Pas de corps, pas d'indice, pas de signe de vie... Il est encore difficile, à ce jour, de savoir ce qui a pu arriver à cette femme de 33 ans. "On est dans un État de droit, on ne peut pas se permettre de mettre n'importe qui en garde à vue au bon vouloir de quelqu'un qui va s'étonner qu'il n'y en ait pas", soupire Maître Alary.
Toutefois, l'avocat rappelle qu'il y a eu plusieurs personnes dans le collimateur des enquêteurs.
Delphine Jubillar : pourquoi aucune garde à vue n'a-t-elle été menée ?
"Certaines personnes ont été auditionnées, tout en étant dans le collimateur des services enquêteurs…", souligne Maître Alary. Il évoque un prétendant de Delphine, qui aurait été "lourdingue" lors de soirées en présence de la mère de famille. Également, l'homme de loi rappelle les soupçons qui ont pu peser sur le propriétaire d'un camping-car. L'avocat évoque également "l'homme qui a été présenté à tort ou à raison comme l'amant de Delphine, et qui a été auditionné et écarté de tout soupçon à ce stade".
"Si aucune garde à vue n'a été menée, c'est qu'il n'y avait aucun élément contre ces personnes-là", insiste l'homme de loi.