La fin du ticket de caisse reportée au 1er août 2023IllustrationIstock
Le 1er janvier 2023 était censé marquer la fin du ticket de caisse. Après avoir été repoussé une première fois, il sera définitivement supprimé à partir du 1er août 2023.

Ils étaient censés disparaître au début de cette nouvelle année 2023, mais les tickets de caisse font de la résistance. Le 1er avril devait être la date finale, or, il n’en est rien. Un décret publié au Journal officiel de la République française illustre ce report : "À l'article 2 du décret du 14 décembre 2022 susvisé, le mot : avril est remplacé par le mot : août".  Même si le ticket de caisse pourra toujours être imprimé à la demande du client, cela marquera un tournant dans la vie des ménages français.

Un report pour aider les ménages face au contexte économique actuel

Selon le gouvernement, ce nouveau report servira et aidera les Français face à l’évolution des prix en constante augmentation depuis l’été 2021. En ce début d’année 2023, l’inflation atteignait 7,2%, jusqu’à 8,5% en février et plus de 10% à la fin du mois de mars. Face à ces chiffres qui donnent le tournis à tout un pays, a été prise la décision de ce report. L’inflation est le principal motif de report de cette mesure initiée par la lutte contre le gaspillage votée en février 2020.

Grâce à ce sursis jusqu’au 1er août prochain,les consommateurs vont ainsi pouvoir continuer de contrôler leurs achats au supermarché comme le déclare au Parisien Olivia Grégoire, ministre déléguée du commerce et des Petites et Moyennes Entreprises : "Nous avons des remontées de terrain, nous discutons avec les associations de consommateurs, avec la grande distribution, qui nous disent que face à l’inflation, beaucoup de Français souhaitent vérifier l’exactitude du montant des courses qu’ils font". Toutefois, certaines enseignes ont déjà pris l’initiative de supprimer partiellement le reçu en demandant aux clients s’ils le veulent ou non.

Un nouveau report à la rentrée ?

Malgré l’annonce de cette suppression au 1er août, beaucoup d’incertitudes subsistent puisque cette mesure dépend de la valeur et du pourcentage de l’inflation comme le confirmait le cabinet de la ministre : "Nous avons toujours dit, quand on a reporté au 1er avril, qu’on pourrait encore reporter, si l’inflation demeurait élevée. Nous avons suivi l’évolution des prix et on considère que le moment n’est pas le bon pour que la mesure entre en vigueur".

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De plus, le mois de septembre étant une période propice aux achats pour la rentrée scolaire, il est donc probable qu’un nouveau report soit prononcé d’ici là.