De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La guerre en Ukraine continue d’inquiéter les consommateurs Français. Dans l’Hexagone, nombreux sont les clients des supermarchés à craindre des ruptures de stocks. Pour cause, l’Ukraine et la Russie exportent énormément. À elles deux, elles représentent par exemple 80% des exportations d’huile de tournesol dans le monde, rapporte le site Pleine vie.
Pis, "l’Ukraine produit beaucoup d’engrais, elle fournit 30 à 40 % du marché européen de certains maïs. Ça, ça va manquer", expliquait Michel-Edouard Leclerc, président du comité stratégique de l’enseigne éponyme, sur le plateau de BFMTV, dimanche 3 avril 2022. Une situation qui pourrait bien mettre toute l’agriculture et le bétail français en difficulté.
Faut-il craindre des restrictions alimentaires ?
Le conflit entre la Russie et l’Ukraine peut se répercuter dans vos rayons. Une situation qui a poussé certains consommateurs à faire des provisions.
Conséquence : certains articles de votre supermarché ne sont plus disponibles. "Des consommateurs commencent à surstocker, ce sont eux qui provoquent le non-réassortiment des rayons", estime Michel-Edouard Leclerc sur BFMTV.
Pour éviter les ruptures de stocks, certains supermarchés ont mis en place des rationnements sur certains produits, comme c’est parfois le cas en Belgique.
Dans les magasins METRO, un grossiste alimentaire qui fournit les professionnels de la restauration, "l’achat d’huile de tournesol est limité à 50 litres par jour. Un rationnement qui concerne également la mayonnaise", rapporte Pleine vie, d’après une information de France Info.
Même chose dans certains magasins de l'enseigne Lidl où les achats de bouteilles d’huile sont rationnés.
Entre les difficultésd'approvisionnement et les rationnements dans les supermarchés, la France se dirige-t-elle vers une pénurie de certains produits ? Voici la réponse des professionnels du secteur.
Faut-il craindre une pénurie d’ici cet été ?
Pour l’heure, il est encore troptôt pour parler de pénurie. Si certains produits sont manquants dans les rayons, ce n’est pas à cause de la guerre, mais des consommateurs. "En France, aujourd’hui, il n’y a pas de pénurie pour la consommation courante et il n’y en aura pas jusqu’à l’été. Des pâtes, il y en a. Pour l’huile de tournesol, nos stocks vont jusqu’à juin", rappelait le président du comité stratégique de Leclerc sur BFMTV.
En revanche, cette crise en Ukraine devrait faire gonfler les prix de certains produits. Une inflation qui pourrait atteindre 6% d’ici cet été, prévient Michel-Edouard Leclerc.
Dans les prochains mois, vous devrez donc dépenser un peu plus lors de vos passages en caisse. Une conséquence qui n’est pas uniquement due à la guerre en Ukraine.
Guerre en Ukraine, grippe aviaire… Pourquoi vous risquer de payer vos courses plus cher ?
Au-delà de la guerre en Ukraine qui risque de faire grimper les prix de certains produits en France, une autre grande crise inquiète actuellement les grandes enseignes et les producteurs : la grippe aviaire.
Depuis quelques semaines, la France fait face à l’épisode d'Influenza aviaire le plus grave de son histoire. Plus de 15 millions de volailles ont dû être abattues depuis le mois de novembre 2021, rapporte 20 minutes.
En plus des différents articles qui devraient coûter plus chers dans les jours à venir à cause de l’inflation et de la guerre, tous les produits issus de la volaille risquent d’être de plus en plus difficile à trouver et/ou de voir leurs prix s’envoler.