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La majorité présidentielle a été claire : elle entend se battre pour le pouvoir d’achat des Françaises et des Français. Selon le parti du président de la République, cela passe par le versement de primes plutôt que par des augmentations de salaires… ou via la conversion de certains types de congés, informe La Dépêche sur son site. En témoigne en effet le nouveau projet de loi en faveur du pouvoir d’achat, adopté en première lecture à l’Assemblée nationale dans la nuit du 21 au 22 juillet 2022. L’un des amendements, déposé par le groupe Renaissance, prévoit la possibilité pour les travailleuses et les travailleurs de ne pas prendre leurs RTT contre paiement.
Difficile, dès lors, de ne pas penser au fameux “travailler plus pour gagner plus”. Le mantra de Nicolas Sarkozy, cependant, ne s’appliquera que pour certains RTT, informent nos confrères. Ne pourront être payées que les journées non prises et acquises entre le 1er janvier 2022 et le 31 décembre 2023. Le paiement des RTT serait d’ailleurs exempt de toute cotisation sociale.
RTT convertis : comment financer une telle mesure ?
La droite, de son côté, entend aller plus loin encore. Elle propose en effet une exonération fiscale plus importante encore que celle envisagée par le gouvernement. Ils proposent en effet une exonération totale de l’impôt sur le revenu pour le salarié qui décide de ne pas prendre ses RTT.
Reste à savoir, ceci étant dit, comment financer un tel manque à gagner pour l’Etat. Comme bien souvent, c’est la politique du transfert de charge qui semble la plus probable. En l'occurrence, il s’agirait d’une hausse de la fiscalité pesant sur le prix du tabac, expliquent nos confrères.