De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Vous appréciez une bonne tartine de beurre (de préférence salé) et de miel ? Comme de nombreux Français et Européens, vous achetez donc ce délicieux liquide doré, en grande surface ou directement chez le producteur. Si c’est chez ces derniers que vous vous approvisionnez, vous n’avez rien à craindre. Cependant, si vous achetez votre miel en grande surface, vous risquez d’être déçu…
L’Union Européenne importe environ 40% du miel qu’elle consomme, ce qui en fait le deuxième importateur de miel mondial, après les Etats-Unis, comme le rapportent nos confrères de La Dépêche. Or, une enquête récente, menée par les autorités européennes a révélé que près de la moitié du miel importé en Europe était probablement frelaté.
Miel frauduleux : quel sera la réponse de l’UE face à cette arnaque systémique ?
C’est le service de recherche de la Commission européenne et de l’Office européen de la lutte antifraude, de son petit nom d’Olaf, qui sont à l’origine de l’enquête en question. Elle a identifié 46% d’échantillons testés dans 16 Etats-membres comme non-conformes aux critères de l’UE. Lors de la dernière étude de ce genre, en 2015-2017, ce taux n’était que de 14% : on assiste donc à une évolution très négative de la qualité du miel que nous achetons.
Parmi les éléments frauduleux les plus courants : la dissolution de miel pur par l’ajout de sirop de sucre de riz, de betterave ou encore de blé. Le but ? Augmenter les marges, tout simplement. En effet, le sirop de sucre est évidemment bien moins cher que le miel. L’ONG Foodwatch réclame donc à présent la mise à disposition de moyens à la hauteur du problème pour prévenir les fraudes de ce genre. Cela pourrait passer, entre autres, par des normes d’étiquetage plus strictes, contraignant les producteurs à donner plus de détails sur leur produit.