Une conductrice a saisi le Conseil d'État après avoir reçu une contravention pour stationnement. Et la juridiction lui a donné raison. Explications.
E.Leclerc, Intermarché, Carrefour, Lidl, Casino… Tous s’engagent à geler des prix. Objectif, rassurer les consommateurs inquiets d’une flambée générale, note l’association 60 millions de consommateurs. Alors que les ventes dans les différentes enseignes explosent, d’après les derniers rapports chiffrés de l’institut international de statistiques Nielsen (+30% du 16 au 22 mars et +17% du 6 au 12 avril par rapport aux mêmes périodes en 2019), les grands distributeurs développent de nouvelles opérations commerciales.
[node:covid-19-france]
Supermarchés : des prix bloqués sur certains produits…
"Prix de vente minimum légal", "500 prix imbattables", "700 produits essentiels", "ticket Leclerc solidaire", etc. Les enseignes redoublent d’ingéniosité pour mieux amadouer les clients, incités par les autorités, en cette période de confinement, à se rendre dans le magasin le plus proche. La plupart des marchés étant fermés, tout comme les restaurants commerciaux et collectifs, les Français sont aussi forcés de se rabattre sur les supermarchés, alors en situation de quasi-monopole, depuis le 17 mars à midi.
Idem pour les produits non alimentaires, dont la majorité n’est pas disponible ailleurs, sauf sur le Web.
Les centres E.Leclerc promettent ainsi de bloquer les prix de plus de 4 000 références vendues sous sa "Marque repère". Et ce, jusqu’à la fin du confinement. Même chose chez Casino, qui limite ses prix sur 700 produits de sa marque, également jusqu’au déconfinement.
Intermarché en bloque, lui, 10 000, jusqu’au 15 mai, soit près des deux tiers de l’assortiment alimentaire des Mousquetaires.
Carrefour mise sur "500 prix imbattables". Des produits de grandes marques sur lesquels l’enseigne serait, selon elle, la moins chère.
Depuis le 9 avril dernier, Lidl bloque aussi 1 500 références alimentaires jusqu’au 15 mai, hormis fruits, légumes et produits frais.
…mais des hausses attendues sur d’autres ?
Si ces engagements rassurent les clients, ils ne sont toutefois pas sans risque. "Les prix des produits non concernés par les blocages pourraient grimper bien plus haut qu’ils ne le devraient", analyse en effet l’association de consommateurs. Les enseignes pourraient ainsi se rattraper sur le rayon frais et celui des fruits et légumes. D’ailleurs, certaines personnes ont déjà signalé des hausses de prix.