De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Déjà très utilisé, le e-commerce a connu en 2020 une forte expansion. Click & collect, drive, livraison à domicile… Ces pratiques, boostées par les restrictions sanitaires, ont attiré 2,5 millions de consommateurs supplémentaires dans toutes ses versions. 40,3% des ménages français y ont eu recours, alors qu’ils n’étaient que 31,5% en 2019. Parallèlement, les arnaques en ligne se sont aussi multipliées. Selon la note de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) de septembre 2020, les principales catégories d'arnaques constatées concernent :
- les ventes trompeuses de produits ou de services : produit non obtenu, produit ou service plus cher, produit non-conforme
- les arnaques par chantages ou pièges : extorsions, fausses demandes d’aides, fausses propositions amoureuses…)
75% des escroqueries sont toutefois reliées à l’achat d’un produit de consommation (nourriture, vêtements, fournitures diverses), d'équipements (véhicules, mobilier, produits électroniques, électroménager) ou culturels (spectacles, musique, logiciels) à 12%. Dans la moitié des cas, l’article commandé, généralement inférieur à 100 euros, n’arrive jamais à destination, rapporte le site de la vie publique.
Site frauduleux : vérifiez toujours les mentions légales
Pour ne pas être dupé, voici ce qu’il faut vérifier avant de passer commande.
Comme le rappelle le ministère de l’Économie, "les sites internet ont l’obligation de publier les mentions légales". Pensez ainsi à vérifier le nom du propriétaire, la dénomination sociale de l’entreprise, l’adresse, les contacts (mail et/ou numéro de téléphone), etc.
En cas de litige, vous pourrez ainsi plus facilement contacter l’e-commerçant. S’il manque des indications ou que les mentions légales n’apparaissent pas, fuyez !