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Le géant de l’agroalimentaire Nestlé est de nouveau sous les projecteurs, cette fois pour une potentielle contamination de son café. Pierre Debuisson, l'avocat toulousain, connu pour avoir mené la première “class action” en France contre Nestlé dans l'affaire des pizzas Buitoni contaminées, soulève des doutes quant à la dangerosité de ce café.
Selon lui, une molécule potentiellement toxique pourrait être présente en grande quantité dans le café commercialisé par la marque. Reçu à l'Assemblée nationale, il y a une quinzaine de jours, il évoque une "probable absence de communication voire une dissimulation d’informations concernant la potentielle toxicité du café".
Une molécule toxique "présente en très grande quantité dans le café"
Les soupçons de Me Debuisson reposent sur des témoignages et des informations émanant d’un médecin chercheur qui a travaillé pour Nestlé pendant plusieurs années. Ce scientifique aurait eu accès à des études internes menées au sein du département "Nestlé Health Science".
"J’ai été contacté par un médecin chercheur qui a travaillé pendant de nombreuses années sur de nouveaux programmes de recherches au sein d’un département de Nestlé. Il a découvert des études faites en interne qui tendent à mettre en lumière la toxicité d’une molécule présente en très grande quantité dans le café" confie-t-il dans les colonnes de La Dépêche.
Un molécule dont le nom n'a pas encore été dévoilé
Selon les documents en question, cette molécule, dont le nom reste confidentiel, aurait été identifiée dans le cadre de recherches destinées à freiner le vieillissement musculaire.
"Il y a eu des échanges entre des chercheurs et des responsables du département "Nestlé Health science" dans lesquels était suspectée la dangerosité d’une molécule. Cette suspicion apparaît, de façon incidente, dans le cadre d’un nouveau programme destiné à lutter contre les effets du vieillissement sur les muscles".
Nestlé terré dans le silence
Pour l'heure, les investigations se poursuivent, et Me Debuisson continue à chercher des éléments qui pourraient confirmer ses soupçons. Malgré les informations alarmantes et les documents partagés, Nestlé n’a pour le moment fourni aucun commentaire ou clarification sur cette affaire.