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Le Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC) met en garde les utilisateurs de sites d'achats en ligne. L'association de consommateurs révèle, ce lundi 25 février, que de nombreux produits ne respectent pas les règles de sécurité mises en place par la législation européenne.
Ainsi, des sites comme Amazon, eBay ou encore Wish proposent des articles pouvant se révéler très dangereux. Le Figaro évoque des "chargeurs USB qui provoquent des chocs électriques", des "détecteurs de fumée inefficaces" ou pire encore "des vêtements pour enfants pouvant mener à la suffocation". Sur 250 produits en ligne, testés par des associations du BEUC, en 2019, les deux tiers ne respectent pas la législation européenne.
Les défauts des produits mis en vente sont parfois très graves. L'exemple des détecteurs de fumée et monoxyde de carbone est sans doute le plus frappant. En effet, Le Figaro rapporte que "sur les sept détecteurs de fumée ou de monoxyde de carbone testés, la totalité n'était pas capable de détecter un niveau mortel de gaz".
"Les achats en ligne ne sont pas aussi sécurisés que dans le monde hors-ligne"
Par ailleurs, de nombreux autres produits vendus en ligne, dont des objets pour enfants (jouets, vêtements), se sont révélés dangereux pour la sécurité de ces derniers, indique le BEUC. Les produits ont été testés en laboratoire afin de révéler leurs potentiels méfaits.
Ces tests prouvent "que les achats en ligne ne sont pas aussi sécurisés que dans le monde hors-ligne", indique Monique Goyens, la directrice générale du BEUC, dans le communiqué. "La raison est simple : les marchés ne parviennent pas à empêcher l'apparition de produits dangereux sur leurs sites".
La directrice du collectif déplore que les sites de vente en ligne ne contrôlent pas plus les vendeurs qui usent de leurs services. Elle explique que les associations de consommateurs "ont signalé à plusieurs reprises les produits dangereux, après quoi les marchés ont supprimé la liste". Mais les produit dangereux finissent toujours par revenir, explique-t-elle.
Le Figaro précise que ce n'est pas Amazon ou les autres sites d'e-commerce qui sont mis en cause mais bien les vendeurs qui utilisent la plateforme. Le quotidien affirme que le site est toutefois responsable de la sélection des vendeurs, qui pourraient, semble-t-il, être triés avec plus de précision.
"Il est temps que l'Union européenne rende les marchés en ligne responsables des produits dangereux vendus sur leurs sites, et que les autorités les placent sous un examen approfondi", préconise la directrice générale du BEUC.