La prime de Noël est versée à plus de deux millions de ménages éligibles sous conditions chaque année. Découvrez le montant auquel elle s’élève cette année.
Ouverte aux patients de tous âges, l’hospitalisation à domicile (HAD) permet de garantir des soins complets et continus chez soi. Proposée uniquement sur prescription médicale (1), elle est généralement accordée à des personnes à mobilité réduite, qui ne peuvent pas se permettre de faire des allers-retours à l’hôpital, ou à des personnes psychologiquement fragiles pour qui la familiarité du domicile peut être bénéfique. L’HAD présente de nombreux avantages par rapport aux traitements généralement pratiqués à domicile. Les soins sont apportés chaque jour, et une équipe est disponible à toute heure, même la nuit. Celle-ci est d’ailleurs polyvalente : médecine, soins post-chirurgie et traitements du cancer peuvent notamment être proposés par des professionnels spécialisés. Les équipes disposent aussi de matériel coûteux et perfectionné, qui n’est généralement pas disponible dans les structures de soins libérales. Bien que l’HAD serve principalement à poursuivre des soins après une hospitalisation en urgence, il est aussi possible d’en bénéficier lorsque l’ont réside dans des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) ou dans des résidences autonomie. L’assurance maladie prend en charge les frais de l’hospitalisation à domicile au même titre que les hospitalisations classiques.
Hospitalisation à domicile : les autres solutions
Si vous ne remplissez pas les conditions pour pouvoir bénéficier d’une HAD, il est toujours possible de faire appel à des structures de soins à domicile. Ceux-ci recouvrent l’ensemble des soins infirmiers et s’adressent à toute personne âgée de 60 ans et plus, malade, en situation de dépendance ou de handicap, dont l’état de santé ne justifie cependant pas une hospitalisation. À nouveau, ces soins sont pris en charge par l’assurance maladie, mais doivent impérativement être prescrits par une ordonnance médicale. Les soins infirmiers ne sont pas forcément effectués en continu, mais ils peuvent le devenir si la situation du patient l’exige. Enfin, si la personne concernée nécessite un accompagnement qui n’exige pas des soins importants ou prolongés, elle peut tout à fait se diriger vers des auxiliaires de vie privés. Disponibles pour assister dans les déplacements et les tâches quotidiennes, les auxiliaires sont à même de devenir un appui important pour les personnes en manque d’autonomie. Il faut cependant savoir que leurs services ne sont pas remboursés par la Sécurité sociale, mais des aides au financement existent, comme l’Allocation personnalisée d’Autonomie (APA), ou la Prestation de Compensation du Handicap. Votre caisse d’assurance maladie peut vous orienter vers des services à proximité de chez vous et adaptés à votre profil ; n’hésitez donc pas à la solliciter pour en connaître les détails.