Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Travailler au-delà de l’âge de légal, pour gagner plus. Certains prennent cette décision, afin de bénéficier d’un bonus sur leur future pension de retraite de base versée par le régime général de la Sécurité sociale et éviter le malus temporaire instauré par l’Agirc-Arrco. Pour rappel, afin de profiter d’une retraite de base à taux plein, fixé à 50% de votre salaire annuel moyen, certaines conditions, notamment d’âge (62 ans actuellement) et de durée d’assurance retraite (trismetres), doivent être remplies. Comme le détaille le site du Service public, ces données varient selon votre année de naissance. En voici le détail, hors cas spécifiques :
- Pour les personnes nées en 1958, 1959,1960 : il faut avoir validé 167 trimestres, soit 41 ans et 9 mois.
- Pour les personnes nées en 1961, 1962,1963 : il faut avoir validé 168 trimestres, soit 42 ans.
- Pour les personnes nées en 1964, 1965,1966 : il faut avoir validé 169 trimestres, soit 42 ans et 3 mois.
- Pour les personnes nées en 1967, 1968,1969 : il faut avoir validé 170 trimestres, soit 42 ans et 6 mois.
- Pour les personnes nées en 1970, 1971, 1972 : il faut avoir validé 171 trimestres, soit 42 ans et 9 mois.
- Pour les personnes nées en 1973 et après : il faut avoir validé 172 trimestres, soit 43 ans.
Retraite à taux plein : chaque trimestre supplémentaire vous rapporte 1,25% de plus
Si, en fonction de votre âge, vous avez rempli la durée d’assurance nécessaire pour une retraite complète et souhaitez obtenir un bonus, vous pouvez continuer votre activité, avant de liquider vos droits. Comme le détaille le site spécialisé Retraite.com, chaque trimestre supplémentaire majore votre pension de 1,25%. Selon vos besoin et désirs, le jeu en vaut-il la chandelle ? Estimez votre pension via un simulateur tel que M@rel, afin de peser le pour et le contre.
Publiée ce lundi 7 février, la vingtième édition du baromètre "Les Français, l’épargne et la retraite" dévoile les principales craintes des futurs retraités. On y apprend que le manque d'argent est la principale peur des actifs en vue de leur retraite (81% des personnes interrogées). 65% des personnes actives interrogées assurent d'ailleurs épargner en vue de leur retraite. D’ailleurs, selon l’enquête Ipsos, un tiers des actifs (34%, +7 points en deux ans) envisagent de continuer à travailler après avoir assez cotisé pour percevoir une retraite à taux plein. Selon le site service-public.fr, le cumul emploi-retraite permet au retraité du régime général de reprendre une activité professionnelle et de cumuler les revenus de cette activité avec ses pensions de retraite. "Le cumul peut être total ou partiel selon la situation du retraité. La nouvelle activité ne permet plus d’acquérir de nouveaux droits à retraite", précise le site.