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Par pension de réversion, il faut comprendre : partie de la retraite que votre conjoint percevait (ou qu’il aurait pu percevoir) dont vous pouvez bénéficier si celui-ci vient à décéder. Au début des années 2010, pas moins de quatre millions de personnes survivant à leurs partenaires se trouvaient dans cette situation, indique l’Express. Ce qui, concrètement, représente 642 euros par mois en moyenne pour les femmes (un quart de leur pension), 304 euros pour les hommes.
Seulement voilà, selon si votre conjoint(e) décédé(e) était fonctionnaire ou non, votre pension de réversion peut se révéler plus ou moins avantageuse.
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Quel pourcentage pouvez-vous percevoir ?
Dans l’absolu, chaque conjoint à la possibilité de percevoir une partie de la retraite de son défunt époux ou épouse. Sauf que, dans le cas où la personne décédée était salariée, en libéral ou en indépendant, le dernier vivant peut bénéficier d’une pension de réversion correspondant à 54 % du montant de la retraite du défunt pour ce qui concerne le régime de base. 60 % pour les régimes complémentaires.
Si votre conjoint œuvrait dans la fonction publique, la pension de réversion que vous avez la possibilité de percevoir est portée à 50 %.
A partir de quel âge ?
Si votre conjoint disparu était salarié et qu’il est décédé depuis le 1er janvier 2009, il convient d’avoir au minimum atteint l’âge de 55 ans pour demander à toucher votre pension de réversion (régimes de base et complémentaires). Tout en sachant qu’en attendant, vous avez la possibilité de disposer d’une allocation veuvage, précise l’Express.
Si votre défunt conjoint était fonctionnaire, sachez qu’aucune condition d’âge n’est requise. Vous pouvez donc percevoir ladite pension dès son décès ce, quel que soit votre âge.
Y-a-t-il un montant de revenus à ne pas dépasser ?
Dans le cas d’un conjoint décédé ayant fait carrière dans la fonction publique notamment, vous pouvez percevoir une pension de réversion quel que soit le montant de vos revenus. Si celui-ci relevait du régime de base des salariés, du RSI ou qu’il ou elle travaillait en libéral, vos ressources brutes à l’année ne doivent pas dépasser 20 550,40 euros en 2018.
Et une durée de mariage minimum à respecter ?
Oui, si votre défunt époux(se) était fonctionnaire. Dans ce cas, votre mariage doit au moins avoir duré quatre années (ou deux ans avant le départ en retraite). Si vous avez eu des enfants, aucune durée n’est demandée.Non, si votre conjoint décédé relevait du régime des salariés ou qu’il dépendait du RSI.
Et si vous trouvez un nouveau conjoint ?
Sachez, enfin, que si vous choisissez de vous unir de nouveau (mariage, pacs, ou concubinage), vos droits seront automatiquement interrompus si votre conjoint était fonctionnaire. De même pour les régimes complémentaires de l'Agirc, de l'Arrco et de l'Ircantec.
S’il était salarié du privé, ou qu’il bénéficiait du régime complémentaire des pharmaciens, vous avez, dans ce cas, la possibilité de continuer à percevoir cette pension.
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