Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
La Montagne. Entre 2006 et 2010, ce quadragénaire, interdit bancaire après une liquidation judiciaire, a réussi à ouvrir plusieurs comptes dans différentes banques, toutes situées dans le sud-ouest.Des banques peu regardantes ?Plusieurs établissements, situés à Brive, Aurillac, Bordeaux, Cahors, Angoulême, Martel, etc… ont donc été bernés selon le même procédé : l’ancien boulanger utilisait une fausse carte d’identité, de faux bulletins de salaire et une quittance EDF falsifiée. Il se voyait ainsi accordé des prêts à la consommation, dont le total des montants atteint 180 000 euros. « On ne va pas faire le procès des banques, mais on les a connues plus pointilleuses quand il s’agit d’accorder des prêts » a de son côté fait remarquer Me Lescat, le vice-procureur.Une « cavalerie bancaire »L’escroc a finalement été démasqué après qu’une banque niçoise a remarqué qu’un compte avait été ouvert sous le même nom, et a donc prévenu l’agence de Brive. C’est alors que le pot aux roses a été dévoilé : l’enquête a révélé qu’un prêt était remboursé par un autre emprunt, et ainsi de suite. Une « cavalerie bancaire » justifiée par sa perte d’emploi et les factures à payer. Reste que sur l’ensemble des banques victimes de cette arnaque, une seule, le Crédit Agricole Centre France, s’est constituée partie civile. L’ardoise de l’ex-boulanger ne s’élève plus ainsi qu’à 3 000 euros. Soupçonnée de recel, sa compagne a été relaxée. Eric a lui écopé d’un an de prison, dont 6 mois ferme, et obligation de rembourser la partie civile.
Le tribunal de Brive vient de condamné Eric, un ancien boulanger corrézien, qui, en quatre ans, a escroqué pas moins de 27 banques et ainsi détourné 180 000 euros, rapporte le quotidien