Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
La plainte a été enregistrée le vendredi 28 juillet au comissarait d’Arpajon, dans l'Essonne. Un buraliste de la ville voisine de Montlhéry a été victime d’une arnaque à la PCS (prépaid cash service). Ces cartes de prépaiement ne nécessitent pas de posséder un compte bancaires et se rechargent dans les tabacs. Le buraliste a reçu ce jour-là un coup de téléphone avec au bout du fil un homme affirmant travailler pour la société en charge des cartes et que le commerçant avait été victime d’une arnaque. Le buraliste, méfiant, a fait part de ses doutes à son interlocuteur quand celui-ci lui a proposé de le recontacter en appelant le numéro qui se trouvait sur sa caisse enregistreuse. Le commerçant est tombé sur le même homme et a donc suivi les indications de l’escroc.
L’homme a demandé au buraliste d’éditer des coupons PCS et de lui faire part des codes, pour qu’il procéde plus tard au remboursement des 4500 euros que le commerçant venait de débiter. Ce dernier, pas réellement convaincu, a décidé de rappeller la société. Il est alors tombé sur un véritable agent PCS qui lui a indiqué qu’aucune personne du service ne l’avait appelé. Les forces de l’odre ont indiqué que "le malfaiteur a certainement branché un boîtier sur la borne téléphonique extérieure pour réussir son coup ou fait un piratage informatique". Une enquête de police est en cours.
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Les cartes prépayées remises en cause
Les PCS sont dans le viseur de Tracfin (Traitement du renseignement et action contre les circuits financiers clandestins). Ces cartes sont régulièrement utilisées pour des arnaques sur Internet. Auparavant anonymes, elles sont aujourd’hui nominatives depuis la publication d’un décret le 13 novembre dernier au Journal officiel. C’est avec une PCS que le terroriste Salah Abdeslam avait pu réserver une chambre d’hotel sans être identifié en 2015. Selon Le Parisien, malgré l’obligation pour les détenteurs de cartes prépayées de déclarer leur identité, les autorités préconisent aux buralistes de se méfier lors des opérations.
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