Les arrêts de travail sont en constante augmentation depuis 2019, en grande partie en raison de la crise sanitaire. Bien qu'une légère diminution ait été observée en 2023, leur coût continue d'augmenter. Le point.
Dans les agglomérations et parfois mêmes dans les petits villages, vivre le long d’une route peut vite se transformer en cauchemar. Si la plupart des véhicules émettent un bruit tout à fait supportable, certains deux-roues peuvent déranger les habitants lorsqu'ils circulent près de chez eux.
Pour mettre fin à ces nuisances, les autorités pourront bientôt compter sur un tout nouvel allié. Son nom : le radar méduse. Pas question ici de contrôler la vitesse des conducteurs, le but est tout autre. Ce dispositif permet en effet de mesurer le niveau de décibels émis par les véhicules passant devant le radar.
Pour remplir cette mission, quatre micros et une caméra contrôlent en permanence les allées et venues des voitures, camions et deux-roues empruntant la chaussée, fait savoir Le Parisien.
Radar méduse : pas de sanction avant 2022
"Un seuil maximum de décibels sera fixé par décret pour déterminer à quel niveau il convient de sanctionner un conducteur qui fait trop de bruit", précise ensuite Fanny Mietlick, directrice de Bruitparif, dans les colonnes du quotidien francilien.
Dans un premier temps, seules quelques communes expérimenteront ce nouveau système. Parmi elles, figurent notamment Paris, Nice, Toulouse ainsi que Rueil-Malmaison en région parisienne.
L'objectif principal est donc de traquer les deux-roues très bruyants, dont le pot d’échappement a souvent été modifié ou trafiqué par son propriétaire. Il est tout de même important de noter qu’il faudra encore attendre un peu avant que les auteurs d’infractions soient réellement sanctionnées.
"Si aucune verbalisation n’est prévue pendant les premières phases de tests, l’objectif est bien à terme de dresser des PV", précise ainsi Le Parisien. En revanche, les premières contraventions pourraient commencer à tomber dès le début de l’année 2022.