De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Peut-être avez vous reçu récemment un étrange courriel, envoyé par l’ANTAI, l’agence nationale de traitement automatisée des infractions. Ce mail, explique Le Figaro, a normalement été envoyé par l’adresse structurelle de l’administration ([email protected]). Il contient une amende. Plus important, poursuivent nos confrères, cela n’a rien d’une arnaque. Loin s’en faut ! Pour ne pas avoir de problèmes avec la justice, vous feriez d’ailleurs mieux d’y répondre.
Afin d’accéder à votre avis de contravention, il vous faudra initialement cliquer sur le lien communiqué par l’ANTAI. Acceptez ensuite la réception dudit avis d’un simple clic sur la case appropriée. Vous pourrez alors visualiser le document dans toute la splendeur d’un format PDF. Il est d’ailleurs possible de le sauvegarder sur votre ordinateur ou tout autre appareil utilisé pour y accéder. A compter de l’envoi de l’avis, vous aurez 45 jours pour le contester, si nécessaire.
Comment l’ANTAI fait-elle pour me contacter directement sur ma boite mail ?
Si jamais vous demeurez sceptique ou surpris, par exemple, que l’agence nationale de traitement automatisée des infractions puisse vous contacter directement par mail, soyez rassurés. Elle n’est en mesure de le faire que si vous avez vous même communiqué votre adresse mail à l’agent verbalisateur au moment de l’interpellation. C’est aussi vrai si l’agent vous désignant comme auteur d’une infraction a fait le choix de renseigner votre adresse mail - encore faut-il qu’il l'ait en sa possession pour pouvoir le faire.
Vous pouvez aussi choisir de ne pas répondre à ce courriel. Cependant, si tel est le cas, vous recevrez un second avis contravention (le même), cette fois-ci par voie postale, dans un délais de 7 jours.