Bruno Rejony avait 52 ans et était cheminot à la SNCF. Le soir du 24 décembre, il s'est suicidé en se jetant du TGV qu'il conduisait, créant une immense pagaille sur le réseau et privant des milliers de...
Malgré une baisse d’intérêt en 2020 en raison de la crise sanitaire, l’assurance vie reste le placement d’épargne le plus prisé des Français. En 2018, 1700 milliards d’euros y ont été placés contre 280 milliards d’euros pour le Livret A, rappelle le site spécialisé Entreprendre. Ce produit offre en effet de nombreux avantages, souvent ignorés.
À commencer par sa souplesse. Les contrats d’assurance vie offrent en effet une grande liberté, en permettant d’alimenter ou de puiser, à votre convenance, dans l’épargne accumulée, en cas de besoin de liquidité (sous un délai d’une semaine environ). Et ce, malgré sa période d’engagement à la signature.
Assurance vie : pas de limite de versement ni de nombre de contrats
Contrairement au Livret A (22 950 €), au PEL (61 200 €) ou encore au PEA (150 000 €), l’assurance vie n’est soumise à aucun plafond. Elle est donc idéale pour placer les sommes importantes perçues à la suite d’une succession, une donation, une vente immobilière ou autres indemnités de licenciement.
Autre bénéfice : l’assurance vie n’est pas limité en nombre, comme peut l’être le Livret A ou le PEA. Vous pouvez donc souscrire, si vous le souhaitez, plusieurs contrats.
Si l’intérêt majeur de ce produit est de se constituer un capital, il peut aussi vous permettre d’en tirer profit. Il constitue un parfait moyen pour anticiper la transmission de votre placement et offre une fiscalité avantageuse. Les placements financiers sont, certes, soumis à la flat tax, régime fiscal du prélèvement forfaitaire unique (PFU) depuis le 1er janvier 2018, mais, après huit ans, en cas de retrait, l’assurance vie permet de bénéficier d’un abattement fiscal : 4600 € par an sur les intérêts perçus pour un célibataire et 9200 € pour un couple.
Raison pour laquelle mieux vaut ne pas attendre pour ouvrir une assurance vie…
Assurance vie : ouvrez-en une le plus tôt possible pour profiter de ses privilèges fiscaux
La date de souscription d’un contrat est plus importante que la somme que vous y déposez. Car, pour bénéficier de ses privilèges fiscaux, il faut au moins attendre 8 ans (afin de ne pas subir la flat tax). Votre capacité d’épargne est encore faible ? Peu importe, rien ne vous empêche de verser des petites sommes au départ, et de les augmenter en fonction de votre budget futur. L’objectif est de "faire tourner le compteur fiscal de votre assurance vie", assure le site spécialisé.
D’autre part, ce placement financier permet de répartir vos fonds à votre guise.
Assurance vie : répartissez vos fonds en fonction de votre profil
Objectif de placement, recherche de performance, capacité à prendre des risques… Selon votre profil, vous vous tournerez soit plus vers le fonds en euros (plus sécurisés, mais peu lucratif), ou vers les unités de compte (UC), si vous recherchez un meilleur rendement.
Si 70% de l’épargne placée dans les contrats d’assurance vie l'est sur les fonds en euros, la meilleure stratégie est de veiller à diversifier vos fonds (sur 2 à 4 supports maximum). Ceux ayant choisi cette typologie sur au moins 8 ans, entre 2010 et 2017, ont gagné 2 à 3 fois plus que ceux ayant uniquement misé sur les fonds en euros.
Quoi qu’il en soit, ne dépassez pas la limite des 50/50 (50% sur les fonds euros et 50% sur les UC), même si vous êtes aventureux. Vous limiterez ainsi les éventuelles pertes.