Faut-il souscrire une assurance dépendance ? ©Getty Images Istock
Oui, à condition de suivre les 5 règles d'or suivantes… 
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Pourquoi pas vous ? Le nombre de centenaires devrait atteindre 200 000 personnes d’ici 2060 estime l’INSEE. Mais si vivre plus longtemps est en soi une bonne chose, autant que ce soit dans les meilleures conditions possible. Les assurances dépendances sont là pour ça.

Dans leurs grandes lignes, ces contrats à fonds perdu (les primes ne sont pas capitalisées comme une assurance vie) permettent de s’assurer contre la perte d’autonomie et ils assurent le versement d’une rente viagère si la dépendance se produit.

Pour être sûr de choisir un contrat qui tient la route, mieux vaut :

Souscrire jeune afin de payer des primes moins élevées

Plus l’adhésion sera tardive, plus il vous en coûtera et au delà 75/79 ans, il devient difficile de trouver un assureur. Les grands seniors doivent aussi remplir un questionnaire de santé, passer une visite médicale devant un médecin agréé par la compagnie et, souvent, réaliser des examens complémentaires.

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Vérifier contre quoi le contrat protège

Bien que plus de 800 000 personnes dont l’âge dépasse 60 ans soient confrontées à des situations de perte d’autonomie, il n’y a pas de définition unique de la dépendance. 

Certaines compagnies se réfèrent à la grille Aggir utilisée par les pouvoirs publics. Les niveaux de dépendance y sont classés en 6 groupes dits "iso-ressources" (Gir). D’autres assureurs se basent sur la capacité du senior à effectuer certains actes de la vie courante (s’alimenter seul, se laver, etc.).

Vous aurez intérêt à choisir le contrat le moins restrictif après vous être fait préciser comment sont fixés les niveaux de perte d’autonomie.

Opter pour le niveau de protection le plus complet

Opter pour le niveau de protection le plus complet en s’assurant que le contrat protège bien contre le risque de dépendance partielle.

En cas de dépendance totale, nécessitant un assistanat non-stop, la compagnie versera une rente viagère dont le montant est déterminé à la signature du contrat. Cette rente n’est versée qu’une fois la perte d’autonomie attestée, ce qui peut prendre un trimestre.

Selon une récente de l’INC, beaucoup de contrats intègrent des clauses restrictives. Les contrats prévoyant un délai de carence sont à éviter.

Etudier les conditions de revalorisation de la rente

Quand le versement débute, le montant correspond à celui fixé lors de la signature du contrat. Mais cette pension sera peut-être servie durant plusieurs dizaines d’années. Pour tenir compte de l’inflation, les bons contrats prévoient la revalorisation de cette rente en l’indexant sur un indice de référence (point agirc, inflation, etc.).

Bon à savoir : la rente n’est versée à 100% qu’en cas de dépendance totale. En cas de dépendance partielle - ce qui concerne les 2/3 des personnes concernées - seule une fraction sera allouée.

Donner la préférence à un contrat qui propose des solutions d’assistance

Ces services peuvent aller de la fourniture de renseignements médicaux à celle de professionnels de santé en cas de dépendance partielle. Certaines polices prévoient des rendez-vous périodiques avec des gériatres afin de détecter d’éventuels signes précurseurs de dépendance.

Des dispositifs d’alerte peuvent également être proposés, le plus souvent en option.