De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Quiconque a déjà liquidé ses droits à la retraite le sait : il est parfois difficile d'avoir une bonne visibilité en vue de son départ. Et pour cause ! Connaître ses droits peut, parfois, relever du parcours du combattant. Après des années passées à cotiser sans nécessairement tenir un journal très précis des différentes étapes de sa vie professionnelle, il n'est pas étonnant d'oublier un stage, un job étudiant ou une période de chômage, par exemple. Et les problèmes ne s'arrêtent pas là ! Une fois la cessation d'activité actée, il est parfois ardu de réunir les divers documents qui peuvent être demandés en guise de justificatif.
C'est cet état de fait qui a inspiré Union retraite, un Groupement d'intérêt public (GIP) qui recueille les différents organismes de retraite de base et complémentaire. L'association vient donc de sortir une nouvelle application mobile, sobrement intitulée "Mon compte retraite". Dorénavant, explique Capital, tout un chacun pourra conserver les principales informations relatives à sa retraite au fond de sa poche. Pourtant, si novatrice ce concept puisse sembler, Mon compte retraite n'est pas la première application avec de telles ambitions. Auparavant, Smart'Retraite proposait des services similaires… mais uniquement pour les salariés du privé. Ce ne sera pas le cas cette fois. "Avant le lancement de cette application, il n'existait aucune application mobile inter-régimes", insiste d'ailleurs le GIP.
A quoi sert cette nouvelle application retraite ?
Concrètement, Mon compte retraite regroupe donc un certain nombre d'informations utiles, tant pour les salariés qui prévoient de liquider leurs droits que pour celles et ceux l'ayant déjà fait. Elle est disponible tant sur l'App Store et que sur le Play Store. Comme pour le site info-retraite.fr, l'identification nécessite le numéro de Sécurité sociale.
Toute l'utilité de cette nouvelle application dépend de votre statut : un actif qui réfléchit à, son départ n'en aura évidemment pas la même utilisation qu'un ancien salarié parti à la retraite depuis déjà des années. Dans votre cas précis, voici à quoi elle pourrait servir…
Mon compte retraite : quelle utilité exacte pour un retraité ?
Faut-il télécharger la nouvelle application retraite quand, justement, on est déjà à la retraite ? D'après Capital, oui. D'abord parce qu'elle permet de "consulter le montant net de votre pension de base et complémentaire", écrivent nos confrères, qui poursuivent : il est aussi possible de se renseigner sur l'historique de ses paiements.
Pourtant c'est loin d'être le seul attrait de Mon compte retraite. Depuis l'interface mobile, il est aussi possible de télécharger les attestations fiscales sur lesquelles figurent le montant précis prélevé à la source par l'administration fiscale. Cette information est détaillée régime par régime.
Mieux : le GIP Union retraite travaille déjà aux prochaines versions, qui devraient s'avérer plus complètes encore. "Nous étudions par exemple la possibilité de télécharger votre relevé de carrière depuis l'application", expliquent les équipes.
Mon compte retraite : quelle utilité pour un futur retraité ?
Celles et ceux qui préparent leur départ à la retraite seront ravis d'apprendre que l'application leur offre la possibilité de consulter le nombre de trimestres déjà cotisés ou du nombre de points acquis, régime par régime. En pratique, il est même possible d'obtenir le détail pour chaque année.
"Ainsi, vous pourrez découvrir qu'un ancien job d'été vous a permis d'obtenir un trimestre de cotisation et quelques points à l'Agirc-Arrco", poursuivent nos confrères. De quoi éviter, donc, les nombreux pièges susceptibles d'obscurcir tout départ à la retraite.
Cependant, l'application a ses limites. Ces dernières, poursuit Capital, sont les mêmes que celles du site info-retraites.fr. Il n'est donc pas possible de visualiser certaines informations, relatives aux trimestres obtenus au titre de la maternité ou de l'éducation d'un enfant. Soyez vigilants.