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Nous sommes bien connus pour notre "côté fourmi" : livrets A gonflés à bloc, carton du LDD, assurances-vie bien fournies.... A tel point que "même" avec lecontexte inflationniste, qui oblige à dépenser plus pour vivre, nous continuons à épargner, pointe un article de BMFTV.
Et, selon une enquête* de Tudigo et Madeinvote, 86% des Français disent mettre de l'argent de côté au moins une fois par an, 35%, plusieurs fois par an et 46% y parviennent même chaque mois.
La moitié des Français mettent de côté 260 euros en moyenne par mois
Mieux encore, les épargnants qui peuvent mettre de côté tous les mois parviennent à épargner pas moins de 260 euros en moyenne par mois, soit 3.120 euros sur l'année, "l’équivalent valeur de plus deux smics" souligne-t-on chez Tudigo.
"Ce sont les plus hauts revenus qui arrivent à mettre davantage de côté chaque mois avec 600 euros et plus (8% de ceux qui épargnent chaque mois). En ce qui concerne l'âge, la tranche des 50-64 ans est celle qui, en moyenne, épargne les montants les plus modestes, avec une mise de côté mensuelle moyenne de 229 euros. Pour les moins de 35 ans, ce sont 270 euros qui sont mis de côté chaque mois, soit 10 euros de plus que la moyenne nationale" analyse le commentaire adossé à cette enquête, rapporte le site de BMFTV.
Comment est utilisé le Livret A ?
De façon paradoxale, c'est la forte inflation qui incite les Français à faire grossir leur épargne de précaution. "Les Français ont notamment recours à l'épargne pour constituer un fonds d'urgence", peut-on lire. L'augmentation des revenus reste néanmoins la première motivation citée (54%).
Mais cette épargne vise également à "financer leurs vacances ou assurer la sécurité financière de leur retraithe, surtout pour ceux âgés de 65 ans et plus. En revanche, les plus jeunes épargnent chaque mois pour des motifs variés. Pour 20% d'entre eux, l'épargne vise l'acquisition de biens coûteux, tandis que 7% l'utilisent pour initier un projet professionnel".
Sans risques, le Livret A est utilisé pour un fléchage assez classique :65% ont recours à des produits bancaires classiques (livrets, assurances-vie), 73% des interrogés cherchent avant tout la sécurité, ce qui se traduit par un rendement plus faible.
A l'inverse : "L'investissement immobilier, bien que largement reconnu, est nettement moins adopté (20%), tout comme l'investissement dans les entreprises cotées en bourse (18%)", avance l'étude. Quant aux placements plus risqués dans le secteur non coté ou dans les cryptomonnaies, ils sont encore peu exploités (respectivement 8% et 10%). Pourquoi ? Outre le risque perçu, c es produits pâtissent du manque de connaissance de leur fonctionnement, conclut l'étude.
*: 1.000 français(e)s représentatif de la population en termes de sexe, âge, CSP et régions ont été interrogées du 13 octobre au 17 octobre 2023.