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Allez-vous pouvoir pleinement profiter de vos vacances d’été ? Des règles seront-elles établies après le déconfinement à ce sujet ? Déjà, ce mardi 7 avril, le secrétaire d’État aux Transports Jean-Baptiste Djebbari appelait à la prudence, sur les ondes de France Info.
"Il y aura un après-coronavirus. Mais pour l'instant […] je conseille aux Français la plus grande prudence sur la préparation de leurs voyages car la situation aujourd'hui est encore trop incertaine. Je leur dis d'attendre", a-t-il annoncé.
Et d’ajouter : "La situation aujourd'hui est encore trop incertaine", pour prévoir des vacances.
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Il a toutefois précisé le lendemain que ce message concernait les vols vers l’étranger.
Vacances d’été : une reprise des transports incertaine
Pour appuyer ses propos, Jean-Baptiste Djebbari a rappelé la complexité du déconfinement. "Nous travaillons, notamment au ministère des Transports, sur différents scénarios pour préparer la reprise de l'activité". Et lui de poursuivre : "Bien malin celui qui sait décrire demain l'offre de transport et qui sait décrire exactement le moment où nous allons commencer à déconfiner".
De son côté, Elisabeth Borne, la ministre de la Transition écologique, s’est voulu rassurante, en apportant quelques précisions. Durant une audition de la commission des Affaires économiques du Sénat, elle a déclaré que Jean-Baptiste Djebbari n’était "pas en train de dire que les Français ne pourraient pas partir en vacances cet été", note l’AFP.
Selon elle,"le point de vigilance que soulignait Jean-Baptiste Djebbari, c'est qu'aujourd'hui ce n'est pas le moment d'acheter un billet pour partir à l'autre bout de la planète avec toutes les incertitudes qu'on peut avoir sur ce que sera l'état de l'épidémie".
Cela signifie-t-il que les frontières seront fermées cet été ?
Eté : privilégiez des vacances en France
"Ces dernières semaines, on a accompagné le rapatriement de 150 000 Français qui étaient en déplacement à l’étranger", a rappelé la ministre.
Pour éviter une seconde vague de contamination du nouveau coronavirus, Elisabeth Borne émet donc une solution : privilégier des vacances en France, rapporte Capital.
"On peut recommander aux Français de profiter de notre beau pays pour les prochaines vacances, ce qui aidera aussi le secteur du tourisme", a-t-elle conseillé.
Le tourisme est en effet l’un des secteurs les plus impactés par la crise sanitaire.
Quelles seraient d’ailleurs les conséquences si le tourisme ne repartait pas ?
Vacances d’été : des pertes colossales en vue
Selon Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, les pertes à venir pourrait être gigantesques. "Si la situation devait durer trois mois, c'est autour de 40 milliards d'euros qui s'évaporent pour nos territoires, pour ces filières touristiques qui font vivre deux millions de personnes dans l'ensemble du pays", avait-il prévenu le 24 mars dernier sur les ondes de Sud Radio.
Les compagnies aériennes sont aussi en mauvaise posture. En cas de non reprise cet été, beaucoup d’entre elles pourraient faire faillite, sans appui des autorités. Air France, par exemple, n'effectue plus que 5% de ses vols commerciaux.