De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les dates de naissances n'ont-elles vraiment aucune signification ? Sommes-nous, d'une manière ou d'une autre, encouragés à procréer à une certaine période de l'année plutôt qu'une autre ? D'après les informations d'Europe 1, le mercredi 23 septembre 2020 est une date supposée être "un pic de naissances dans l'années, puisqu'elle correspond au temps moyen de gestation", soit 265 jours. L'occasion de revenir sur la saisonnalité des naissances, qui, en réalité, est loin d'être due au hasard.
D'après la station radio française, la tendance s'est totalement inversée au cours du dernier siècle. En effet, il y a maintenant bien plus d'enfants qui viennent au monde en été qu'en hiver. Dans la seconde moitié des années 1900, on comptait jusqu'à 10% de nouveaux nés en février et en mars par rapport à la saison estivale. Europe 1 souligne que cela est lié à l'importance de la religion de l'époque. En effet, le sexe étant déconseillé pendant le Carême, les couples pratiquants reprenaient leurs relations sexuelles juste après. Ce qui provoquait un grand nombre de naissances neuf mois plus tard, en plein hiver. Entre 1945 et 1980, le pic se situe désormais au printemps. Cela s'explique entre autres par la démocratisation des vacances d'été.
Quel est le mois qui recense le plus de naissances aujourd'hui ?
Isabelle Robert-Bobée, cheffe de la Division Enquêtes et études démographiques à l’Insee, a expliqué la nouvelle tendance au micro d'Europe 1. Selon cette dernière, les naissances ont maintenant lieu "à la belle saison, au mois de juillet". Elle ajoute également que les nouveaux nés arrivent davantage en semaine plutôt qu'en week-end, et ce en raison de l'augmentation des césariennes et des accouchements programmés.