De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"Plusieurs décisions seront prises dans les prochaines heures", affirmait récemment Emmanuel Macron, à l’occasion d’une visite dans un Ehpad du Loir-et-Cher. Il s’y est rendu dans l’après-midi du mardi 22 septembre 2020 avec l’idée de rassurer les patients et les personnels soignants quant à l’évolution de la situation. Un déplacement "symbolique", note Le Parisien, qui rappelle combien les personnes âgées sont vulnérables face à la maladie. Elles ont donc tout à craindre du rebond de l’épidémie. Le président a donc fait savoir qu’il n’entendait pas les condamner à l’isolement, avant de promettre "une loi sur le grand âge", poursuit le quotidien.
Mais ce ne sont pas là l’essentiel des décisions qui pourraient être prises dans les heures qui viennent. Le ministre de la Santé et des solidarités, a précisé le chef de l’Etat, devrait d’ailleurs communiquer à ce sujet "soit mercredi soir, soit jeudi matin". Initialement, Olivier Véran prévoyait de tenir son point hebdomadaire sur la progression de l’épidémie le mercredi 23 septembre à 19h. C’était sans compter sur le nouveau Conseil de Défense convoqué par l’exécutif et qui doit normalement se tenir le matin même.
Quelles restrictions le chef de l’Etat pourrait-il être tenté de mettre en place ?
Le président de la République, semble-t-il, envisage un certain nombre de restrictions pour consolider la lutte contre le coronavirus Covid-19 et limiter sa reprise au sein de la population française. Naturellement, faute d’annonce officielle dans l’immédiat, les mesures exactes ne sont pas encore connues. Pour autant, diverses "sources concordantes" ont confirmé au Parisien la tenue d’une réunion entre l’Agence régionale de santé d’Île-de-France, ainsi que la mairie de Paris et sa Préfecture de police. Une partie considérable des mesures devraient donc concerner la capitale, quoique d’autres métropoles ont elles aussi décidé de changements importants. Ce qu’il faut savoir.
Coronavirus : qu’est-il prévu à Paris ?
Pour la seule ville de Paris, Le Parisien évoque plusieurs mesures contraignantes, parmi lesquelles l’interdiction de la vente d’alcool en soirée - à compter de 20 heures par exemple. Seraient également interdits tous les rassemblements réunissant plus de 10 personnes, ainsi que - c’est mécanique - la location d’une salle pour y organiser une fête de quelqu’ordre que ce soit. Les mariages seraient également concernés.
Autre sujet essentiel apparemment abordé : la jauge maximale autorisée pour les grands rassemblements pourrait être considérablement revue à la baisse. Actuellement, ces événements encadrés peuvent réunir jusqu’à 5 000 personnes. A en croire les informations du quotidien régional, il ne sera bientôt plus possible de regrouper plus de 1 000 individus.
Toutefois, l’exécutif n’entend pas entraver la reprise économique en France. C’est pourquoi "aucune mesure" n’est actuellement prévue pour les Ehpad de la capitale. Devraient également être épargnés les transports ainsi que les bars et les restaurants, qui ne seront pas soumis à des restrictions d’horaires. Ce qui ne suffit pas à rassurer les équipes d’Anne Hidalgo : elles s’inquiètent de la bonne tenue d’événement culturels comme la traditionnelle "Nuit Blanche"...
Quid des autres métropoles de France ?
"L’évolution des indicateurs épidémiologiques nous conduit à retenir la même approche mise en place à Marseille et Bordeaux pour les agglomérations de Lyon et de Nice", expliquait le ministre de la Santé à l’occasion de son point hebdomadaire du 17 septembre septembre 2020. "Nous avons donc demandé au préfet du Rhône et des Alpes-Maritimes de se concerter avec les élus et les acteurs du territoire pour proposer au gouvernement, d’ici samedi, les mesures qui devront être prises pour enrayer la circulation du virus et limiter son impact sur le système sanitaire. Les maires de Nice et Lyon ont d’ailleurs déjà commencé à prendre des mesures par anticipation", a-t-il poursuivi, rapporte Le Figaro.
Mais dans le détail, de quelles mesures parle-t-on ? A Lyon, ainsi qu’à Toulouse, une série de nouvelles mesures sont entrées en vigueur le mardi 22 septembre 2020. Comme le prévoient aussi les autorités parisiennes, les événements publics ne peuvent pas regrouper plus de 1 000 personnes, contre les 5 000 précédemment autorisés. En pratique, note Le Parisien, le préfet du Rhône incite même à éviter tout rassemblement de plus de 10 personnes, y compris "dans les cercles familial, amical et associatif". Tous les regroupement réunissant plus de dix individus sur l’espace publics - ou même dans un établissement susceptible de recevoir du monde - doivent être déclarés en préfecture… C’est pour éviter ce genre de situation que la vente d’alcool est désormais interdite entre 20h et 6h du matin. A Toulouse, les bars et les restaurants font même face à des restrictions d’horaires.
En outre, à Lyon, le port du masque est devenu obligatoire dans la ville.