JO 2024 : moins de criminalité mais des vols en sérieIllustrationabacapress
Athlètes, entraîneurs, journalistes, officiels... Tous louent l'ambiance qui règne durant les Jeux de Paris 2024. La criminalité y est d'ailleurs en forte baisse d'un point de vue global. Mais les premiers sont régulièrement victimes de vols ciblés depuis le début de la compétition, jusqu'au sein du Village Olympique pourtant ultra-sécurisé.
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Les 30 000 forces de l'ordre déployées à Paris durant la quinzaine des Jeux Olympiques ont beau être partout... elles ne peuvent être partout. Si leur présence a réduit drastiquement la criminalité dans les lieux touristiques de la capitale, elle ne dissuade pas les voleurs chevronnés et opportunistes. 

Le ministre démissionnaire de l'Intérieur Gérald Darmanin se félicite toutefois de ces bons résultats :

Il a ainsi déclaré : "il y a eu 200 interpellations, dont 180 gardes à vue. Nous avons enregistré 24 % de vols avec violence en moins à Paris et dans les banlieues parisiennes voisines, 10 % de vols de véhicules en moins. L'ensemble des items de la délinquance a très largement baissé, du fait, sans doute, de l'hyper-présence de la police et de la gendarmerie sur la voie publique."

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JO 2024 : des vols osés... et insolites

Parmi les vols qui ont déjà marqué ces JO, il y en a un qui concerne l'équipe de cyclisme sur route de Slovaquie. Et le moins que l'on puisse dire est qu'il est plutôt insolite : au sein même du Village Olympique, elle s'est fait dérober le 29 juillet dix pneus, des dérailleurs et pièces détachées pour un montant de 2300 euros,  nous apprend l 'Automobile Magazine. Au nez et à la barbe des services de sécurité. Une plainte a été déposée.

Au même endroit, rapporte RMC Sport, l'entraîneur australien de l'équipe de hockey sur gazon, Colin Batch, s'est fait dérober sa carte bancaire utilisée ensuite frauduleusement

D'après lui, le larcin aurait eu lieu dans sa chambre, samedi 27 juillet, entre 9h30 et 13h. Le Parisien indique qu'aucune effraction n'a été constatée dans sa chambre. Les transactions suspectes sur son compte avoisinent la somme de 900 euros. La police judiciaire de Seine-Saint-Denis (93) a été saisie de l'affaire.

JO 2024 : voler un rugbyman ne décourage pas les malfaiteurs

Le dimanche 28 juillet, c'est un membre de l'équipe japonaise de rugby à 7 qui s'est fait subtiliser une alliance, un collier et de l'argent pour un préjudice de 3 000 euros. Toujours dans sa chambre, entièrement fouillée, mais ne présentant pas de trace d'effraction là aussi. Il vaut mieux ne pas être pris sur le fait...

Il n'y a pas qu'au Village Olympique que ce genre de faits se produisent, nous apprend La Dépêche du Midi. Ainsi, la compétition de football avait, à cause de sa durée, commencé avant la cérémonie d'ouverture. Le 23 juillet, la veille du match polémique Argentine-Maroc à Saint-Etienne, les Sud-Américains se sont plaints de vols de bijoux, montres et accessoires de mode à leur hôtel. Leur sélectionneur Javier Mascherano avait qualifié ces vols "d'incroyables dans le cadre d'une telle compétition"

JO 2024 : journalistes et sponsors aussi touchés par des vols

Le samedi 27 juillet, lendemain de la cérémonie d'ouverture, rapporte 20 Minutes, un couple de journalistes brésiliens s'est fait voler un sac à dos contenant un ordinateur portable et leurs accréditations, lors d'un reportage à Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis (93). 

Après avoir averti les militaires de l'opération Sentinelle, la communication avec la police a fonctionné puisque quatre malfaiteurs en voiture ont été interpellés, en possession du sac. Trois étant condamnés à de la prison ferme.

Ils ont toutefois eu la chance de ne p as connaître le même sort que leurs confrères australiens de la chaîne Channel 9, qui ont été agressés lors d'une tentative de vol au Bourget (93).

Enfin, le 24 juillet, un haut dirigeant de Coca Cola Europe s'est lui fait avoir... au comptoir de l'hôtel de luxe Intercontinental du IX e arrondissement, où un homme lui a dérobé son sac pendant que l'homme d'affaires s'enregistrait. Sac qui contenait un smartphone, un ordinateur portable, et une montre Rolex à 10 000 euros. Et ce n'est sans doute que la partie immergée de l'iceberg.