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"Il ne dévisse plus dans les courbes de popularité. La séquence du remaniement a été plutôt bien gérée", estime d'entrée de jeu un "visiteur régulier du Palais", dans les colonnes du Parisien. Il parle bien évidemment d'Emmanuel Macron, mais aussi de son nouveau Premier ministre, qui seraient jusqu'à présent couronnés de succès. Et pour cause ! Les sondages, assure-t-il, leurs sont favorables. Notamment depuis qu'ils ont su "nettement corrigé l'image d'un gouvernement élitiste".
C'est que, depuis le début de son mandat, le chef de l'Etat passe pour être le "président des riches". Son amour des petites phrases lui aura coûté cher, d'autant plus quand elles viennent ancrer l'idée - à tort ou à raison - qu'il est un homme condescendant, éloigné des considérations des Françaises et des Français. Il fallait donc mettre un terme à cette idée. Ce qu'aurait su faire le nouvel exécutif, avec brio. "Le coup de Castex, c'était quand même bien joué. Comme l'idée de faire venir les deux gilets jaunes haut de gamme que sont Bachelot et Dupond-Moretti", poursuit cet interlocuteur privilégié du locataire de l'Elysée.
Eric Dupond-Moretti et Roselyne Bachelot : des "gilets jaunes" haut de gamme, vraiment ?
Voilà donc Eric Dupond-Moretti, Garde des sceaux, et Roselyne Bachelot, ministre de la Culture, devenus "gilets jaunes". Une affirmation qui vise à louer l'expérience politique d'Emmanuel Macron qui aurait "appris en trois ans", mais qui a de quoi surprendre. Et pour cause ! L'un comme l'autre n'ont, jusqu'à présent, pas fait de secrets concernant leurs positions à l'égard du mouvement contestataire qui a bouleversé le début du quinquennat.
Que pense Eric Dupond-Moretti des "gilets jaunes" ?
"C'est quoi les 'gilets jaunes' ? Des mecs qui disent 'sale juif' à Finkielkraut ? C'est qui, c'est quoi ?", s'était emporté l'Acquittator, sur le plateau des Terriens du samedi, en février 2019, comme le rappelle le magazine people Gala. Une opposition marquée, donc, et ancienne. "J'entends des gens dire qu'ils sont dans la difficulté, et qui revendiquent un 'mieux-être'. Et on s'incline", s'agace-t-il encore avant d'assener, sèchement : "On en vient à regretter le moustachu de la CGT". Une référence non dissimulée à Philippe Martinez, autre opposant à la politique du gouvernement.
Certes, Eric Dupond-Moretti ne prend alors pas particulièrement parti pour l'exécutif. Pour autant, il avait déjà fait part de ses inimitiés… Et il n'est pas le seul !
Quid de Roselyne Bachelot ?
Sans surprise, sans doute, Roselyne Bachelot, qui vient des rangs de la droite de gouvernement, a elle aussi fait part de son désaccord avec le mode d'action des "gilets jaunes". Autant qu'avec certaines de leur réclamation, par ailleurs.
Dès novembre 2019, elle s'agaçait de la situation sur le plateau de La Chaîne Parlementaire. "Quand les 'gilets jaunes estiment qu'avec 17 milliards lâchés par Emmanuel Macron, ils ne voient rien, je pense qu'ils nettoient leurs lunettes avec une tranche de jambon", estimait-elle alors, non sans se départir de la gouaille pour laquelle elle est réputée.