De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Lors de sa conférence de presse jeudi soir, le ministre de la Santé a adressé un message de vigilance aux Français à l’approche des vacances de la Toussaint. Alors que le nombre de personnes contaminées par le Covid-19 ne cesse d’augmenter en France, Oliver Véran a énoncé plusieurs règles qu’il conviendra de respecter pendant ces congés.
Le rendez-vous du jeudi. C’est devenu un incontournable dans la vie du pays : tous les jeudis en fin de journée, le ministre de la Santé s’adresse aux Français. Lors d’une conférence de presse retransmise en direct, il fait à chaque fois un point sur la situation sanitaire en France et présente les nouvelles mesures qui s’appliqueront généralement le samedi suivant ou au plus tard le lundi d’après.
Grenoble, Saint-Etienne, Lyon et Lille en zone d’alerte maximale
Hier, Olivier Véran a ainsi annoncé qu’après Aix-Marseille et Paris, les villes de Grenoble, Saint-Etienne, Lyon et Lille allaient elles aussi basculer en zone d’alerte maximale. Ce niveau est atteint lorsque le taux d’incidence dans la population générale dépasse 250 nouveaux cas pour 100 000 habitants sur les sept derniers jours, quand ce taux d’incidence dépasse 100 chez les plus de 65 ans et enfin, si le taux d’occupation des lits en service de réanimation par des patients Covid-19 atteint 30 % dans la région.
Quelques heures plus tôt, le directeur de l’Agence régionale de santé (ARS), Aurélien Rousseau annonçait que les hôpitaux et cliniques d’Ile-de-France devaient se préparer à « une marée très forte » de cas de Covid-19. En conséquence, l’Agence a d’ores et déjà décidé d’activer le "plan blanc renforcé" qui permet notamment aux établissements de santé de déprogrammer des activités. "Il faut mettre toutes les forces dans la bataille", a prévenu le directeur de l’ARS.
A quelques jours des vacances de la Toussaint, dont les dates sont communes aux trois zones (A, B et C), la crainte d’une nouvelle vague de contaminations massive est redoutée par les autorités. Voici les consignes que le ministre de la Santé a données hier.
Vacances de la Toussaint : "Vous devez porter le masque"
Olivier Véran a été clair jeudi, coupant court à toutes les rumeurs qui entouraient les vacances de la Toussaint. A deux semaines du début des prochaines vacances scolaires, il a ainsi assuré que les déplacements ne seraient pas interdits ni même limités. Le ministre a en revanche rappelé la nécessité d’"être extrêmement vigilants", notamment lors des retrouvailles en famille. "Quand je dis que chaque Français peut agir contre la diffusion du virus, c'est que nous devons être vigilants dans tous les moments de notre quotidien. C'est difficile, c'est un effort permanent, a-t-il déclaré. (...) Les malades qui sont aujourd'hui en réanimation, ont été contaminés il y a deux semaines par des gens qui ne savaient pas eux-mêmes qu'ils étaient contagieux".
Olivier Véran s’est ensuite adressé directement aux familles : "Si vous souhaitez recevoir des amis, même si vous recevez votre famille, vos enfants, vos petits-enfants, vous devez garder de la distance. Vous devez porter le masque et faire extrêmement attention autour de vous". Et celui-ci d’insister : "Il arrive hélas de tomber sur une personne qui était contagieuse sans le savoir et de se retrouver soi-même, quelques jours ou quelques semaines plus tard, à l'hôpital".
Un peu plus tard dans la soirée, le ministre de la Santé a également évoqué le reconfinement du pays. Voici ce qu’il a dit.
Reconfinement en France : les dernières déclarations d’Oliver Véran
Après sa conférence de presse hebdomadaire, Olivier Véran s’est rendu sur le plateau de BFM TV. Le ministre de la Santé a alors répondu sur la possibilité de reconfiner le pays. "Profondément, je ne crois pas du tout que nous ayons besoin de reconfiner le pays. Je ne le souhaite profondément pas. C'est un déchirement de demander des mesures aux restaurateurs, bars, salles de sport. Nous ne voulons pas un confinement généralisé, a-t-il expliqué. L'état d'urgence sanitaire localisé tient compte de la saturation des hôpitaux. On trouve un certain nombre de mesures : commerces non essentiels, etc. Nous ne voulons pas en arriver là. Il n'y a pas de plan caché".