De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Près d'un an après l'apparition de la pandémie de Covid-19, les scientifiques travaillent sans relâche pour en comprendre l'origine. D'après FranceInfo, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a mandaté plusieurs experts pour tenter de découvrir quel a été le point de départ de l'épidémie. Selon les spécialistes, une chose est sûre : le virus viendrait de la chauve-souris. Mais la façon dont il a été transmis à l'homme reste inconnue. Face à l'émergence d'une crise sanitaire d'ampleur mondiale, des théories du complot ont rapidement été élaborées. Parmi elles, l'idée d'un virus échappé d'un laboratoire du campus de l'Institut de virologie de Wuhan, en Chine. Cette théorie est-elle si folle que cela ?
D'après Jacques Van Helden, invité sur le plateau d'Europe 1, la pandémie de coronavirus pourrait très bien avoir pour point de départ une erreur de laboratoire. Le professeur de bio-informatique à l'université d'Aix-Marseille explique qu'il pourrait s'agir d'une expérience sur la mutation de virus qui aurait mal tourné. Ces tests consistent à augmenter la virulence d'une souche pour comprendre ses mécanisme. "On génère ainsi des souches qui peuvent elles-mêmes devenir endémiques, si elles venaient à s'échapper", explique l'expert. Ce dernier explique que des accidents de ce type ont déjà existés, sans pour autant provoquer de pandémie.
Un accident impossible selon le laboratoire de Wuhan
L'institut concerné par la rumeur aurait été pointé du doigt en 2018 pour des faiblesses liées à la sécurité et à la gestion. "Les travaux des laborantins sur la transmission potentielle des coronavirus de chauve-souris à l'homme faisaient courir le risque d'apparition d'une nouvelle pandémie de type Sras", écrit FranceInfo. Yuan Zhiming, directeur du Laboratoire national de biosécurité de l'Institut de virologie de Wuhan, affirme que cela est impossible. "Il n'y a jamais eu de fuite de pathogènes ni de contaminations humaines (...) Aucun de nos laborantins ne pourrait sortir ne serait-ce qu'une goutte d'eau ni un bout de papier", a-t-il déclaré.