Vendredi 16 octobre 2020, Samuel Paty a été victime d'une nouvelle attaque terroriste, trois semaines jour pour jour après l'assaut sur les anciens locaux de Charlie Hebdo. Dans ce genre de situations certains réflexes s'avèrent indispensable pour survivre. Récapitulatif.

Samuel Paty, sauvagement assassiné le vendredi 16 octobre 2020, avait 47 ans. Ce professeur d'histoire-géographie enseignait au collège du Bois d'Aulne, à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), quand il a été tué par Abdoulakh Anzorov - un ressortissant Russe tchétchène de 18 ans, ainsi que l'a déjà expliqué Planet. Le jeune homme, tout juste majeur, a d'abord égorgé l'enseignant avant de le décapiter et de partager la photo de sa tête sur les réseaux sociaux. S'il l'a pris pour cible, c'est parce qu'il avait eu le malheur de montrer des caricatures de Mahomet, initialement publiées dans les colonnes de Charlie Hebdo, lors d'un cours d'enseignement moral et civique. Le père d'une élève - d'ailleurs absente lors du cours - s'en était plaint sur les réseaux sociaux. Dans une vidéo, il avait insulté Samuel Paty de "voyou". Le ministère de l'intérieur soupçonne d'ailleurs qu'une fatwa ait été lancée à son encontre.

Que faut-il faire en cas d'attentat ?

Cette attaque terroriste sur le sol français n'est pas la première. Depuis des années déjà, l'Hexagone fait face à bien des assauts. Pour sauver autant de vie que faire se peut, puisqu'il n'est pas possible d'éviter chaque attentat et que le risque 0 n'existe pas, le gouvernement a identifié une série de réflexes à avoir en cas de danger terroriste immédiat. Récapitulatif.

Premier réflexe : s'échapper

La première chose à faire, insiste le gouvernement sur son site, c'est de tenter de s'échapper. "Localisez le danger pour vous en éloigner", conseille l'exécutif, qui poursuit : "si possible, aidez les autres à s'échapper". "Ne vous exposez pas", insiste encore le site du gouvernement.

Il est également essentiel, si c'est possible sans se mettre soi-même en danger, d'alerter toutes celles et ceux qui pourraient pénétrer par inadvertance dans la zone à risque. 

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Premier réflexe : s'échapper

S'il n'est pas possible de s'échapper, il faut alors se cacher. "Enfermez-vous et barricadez-vous", recommande le gouvernement. "Eteignez la lumière et coupez le son des appareils, éloignez-vous des ouvertures, allongez-vous au sol", poursuivent les experts de l'exécutif. Si rien de tout cela n'est réalisable sans se mettre directement en danger ; "abritez-vous derrière un obstacle solide", comme un mur ou un pilier. Pensez aussi à éteindre la sonnerie et le mode vibreur de votre téléphone. 

Deuxième réflexe : appeler les secours

Une autre question essentielle se pose : qui faut-il appeler en cas d'attentat ? Là encore, le gouvernement a la réponse.

Quand bien même il pourrait être tentant d'appeler le SAMU ou les pompiers pour prendre en charge les blessés, ils ne sont pas les plus à mêmes de gérer la situation, note la plateforme officielle. Il faut donc composer 17 ou le 112. Attention ! Ne prenez pas de risques : ne passez l'appel que si vous êtes en sécurité.

Une fois les forces de l'ordre arrivée, il ne faut surtout pas courir vers elle. Présentez vos mains vers le ciel, paumes ouvertes, de façon à ne pas être pris pour un assaillant potentiel.