De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
L’objectif n’a pas changé. Et pour cause ! L’inflation n’est pas prête de s’envoler. Déjà en mai, certains patrons de la grande distribution s’inquiétaient déjà de la voir grimper jusqu’à 7% d’ici à la fin de l’année. C’était alors le cas, informe Le Figaro sur son site, de Dominique Schelcher, président de l’enseigne Système U. “Nous ne sommes qu’au milieu du chemin”, estimait-il à l’époque. Les prévisions actuelles ne sont guère plus engageantes, ainsi qu’à d’ores et déjà pu l’expliquer Planet.fr. Le quotidien Les Echos, dans sa rubrique Investir, évoque une inflation record à 6,5% sur un an en juin 2022. Pas de quoi rassurer les épargnants, dont les bas-de-laine sont déjà rongés par la hausse des prix.
Ceci étant, observe France Info sur son site, ce n’est pas seulement à eux qu’a pu penser Elisabeth Borne. La Première ministre, qui donnait son discours de politique générale ce mercredi 6 juillet 2022 et a préféré ne pas soumettre son gouvernement à la confiance du Parlement, a évoqué plusieurs des mesures qui pourraient voir le jour très rapidement. Elles concernent un panel de secteurs, passant de l’énergie à l’automobile, avec un détour par l’alimentation ou le logement.
Inflation : quels sont les coups de pouce auxquels il faut s’attendre après le discours d’Elisabeth Borne ?
L’essentiel des mesures que la Première ministre entend mettre en œuvre seront présentées à l’occasion du Conseil des ministres prévu ce jeudi 7 juillet 2022 à 16h, indique Ouest-France. Celui-ci sera concentré sur la seule question du pouvoir d’achat… et devrait donner lieu à la rédaction d’un texte de loi voté dans le courant de l’été. Certaines des aides prévues ne devraient donc pas voir le jour avant… octobre ! C’est le cas, en tout cas, de la nouvelle indemnité carburant travailleurs, qui remplacera progressivement la remise à la pompe.
Fort heureusement, d’autres aides devraient arriver plus tôt…
Energie, loyers, fonctionnaires… Les principaux sujets du Conseil des ministres
En tout et pour tout, poursuit Ouest-France, dix sujets spécifiques devraient être abordés à l’occasion du Conseil des ministres. Tous devraient conduire à la mise en place de coups de pouces spécifiques.
Ainsi, Elisabeth Borne prévoit la revalorisation des bourses accordées aux étudiants et une prolongation du ticket restaurant universitaire à un euro pour les bénéficiaires, ou le blocage des loyers à l’aide d’un indice de référence fixé à 3,5% en juillet - qui s’accompagnera d’ailleurs d’une revalorisation équivalente des APL.
Il faut aussi s’attendre à une augmentation de la valeur du point d’indice de 3,5%, ce qui engendrera mécaniquement une augmentation de la rémunération des agents de la fonction publique.
Mais c’est loin d’être tout ! Le bouclier tarifaire de Jean Castex doit aussi être prolongé, de sorte à continuer à préserver les Françaises et les Français contre les hausses de prix associées à l’énergie. Il ne prendra pas fin avant le terme de l’année 2022.
Quid des retraites, des prestations ou des impôts ?
Sur le plan fiscal aussi, la Première ministre prévoit quelques évolutions. A commencer par la suppression de la redevance audiovisuelle, qu’il ne faudra plus payer dès l’automne de l’année en cours. C’est un manque à gagner estimé à plus de trois milliards d’euros pour l’Etat et les diffuseurs publics et la promesse de 138 euros d’économies pour les contribuables concernés.
Il faut aussi s’attendre à des baisses de cotisations pour les indépendants, lesquels devraient permettre le gain de 550 euros à l’année pour une rémunération comparable au Smic, mais aussi à un chèque alimentaire de 100 euros (auxquels s'ajoutent 50 euros par enfant à charge) pour les foyers les plus modestes.
Enfin, le Conseil des ministres constituera aussi l’occasion d’aborder la revalorisation des retraites de base et des prestations sociales, sur laquelle Planet a d’ores et déjà eu l’occasion de s’attarder.