De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Quoi qu’il en coûte. Pour permettre aux entreprises de ne pas licencier et aux foyers de continuer à gagner de l’argent malgré une incapacité manifeste à exercer - du fait, entre autres raisons, des mesures de confinement décidées par l’exécutif -, le gouvernement a mis en place un dispositif de chômage partiel. Quelques semaines seulement après son entrée en vigueur, il faisait déjà l’objet d’escroqueries, parfois assez travaillées, indique le rapport Tracfin de l’année 2020. Dans certains cas, insiste Capital, elles ont coûté plusieurs millions d’euros à l’Etat.
En pratique, poursuivent nos confrères, la fraude au chômage partielle compte parmi les plus récurrentes de l’année. C’est pourquoi Tracfin a externalisé 105 dossiers à l’autorité judiciaire sur l’année passée ; dont le montant moyen est évalué à 260 000 euros. En tout pour tout, cela représente un petit pactole de 27 millions. Sur lesquels l’organisme de lutte contre la fraude a permis la saisie judiciaire de 6 millions d’euros. Mais comment s’enrichir en abusant d’un tel procédé ? Que sait-on du mode opératoire de ces malandrins ?
Fraude au chômage partielle : comment procèdent les escrocs ?
Récemment encore, le mensuel spécialisé en économie s’attardait sur le cas de deux hommes et d’une femme, tous trois mis en examen le vendredi 18 juin. Le dossier portait alors sur plus de dix millions de préjudices. Cette famille était suspectée d’avoir usurpé l'identité de véritables sociétés et demander à toucher leur place les montants promis par l’administration.