De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Karine, l’ancienne compagne de Nordahl Lelandais est en est persuadée : ce dernier a violé Maëlys de Araujo. Deux ans après la disparition de la fillette lors d’une fête de mariage à laquelle elle était invitée avec ses parents en Isère, l’ex-petite amie de son meurtrier présumé s’est exprimée dans les colonnes du Parisien. Alors que Nordahl Lelandais nie fermement avoir sexuellement agressé l’enfant, elle n’y croit pas.
"Il a voulu réaliser un fantasme. Et il a dû filmer l'agression"
"Il filmait avec son téléphone toutes ses relations sexuelles, explique-t-elle. Avec les femmes, avec les enfants. Il a mis plusieurs vidéos de moi sur un site pornographique. Il a aussi filmé les agressions de ses petites cousines". Et celle-ci d’ajouter : "Il a voulu réaliser un fantasme. Et il a dû filmer l'agression (...) Avant son arrestation, sa dernière petite amie a dit qu'il avait jeté un de ses téléphones dans la rivière. Peut-être parce qu'il y avait la vidéo de Maëlys."
"Si la gendarmerie m'avait écoutée, on aurait pu éviter la mort de Maëlys, c'est certain"
Deux ans après la disparition de la fillette, Karine ne décolère pas. Selon elle, tout aurait pu être évité. Séparée de Nordahl Lelandais en 2016, elle raconte qu’il l’a ensuite "terrorisée". "Lorsque notre histoire a commencé, Nordahl voulait se faire passer pour un homme d'une droiture exemplaire", se souvient-elle. Mais quand ils ont rompu, il est devenu menaçant et violent. "Il venait chez moi dans la nuit, m'espionnait lorsque je faisais mon footing, me suivait partout en voiture. J'étais terrorisée. (...) C'était devenu un homme froid. Cela m'a glacé le sang. Il m'a lancé : 'Tu vas voir ce qui va t'arriver'. J'ai compris à ce moment-là que j’allais mourir", détaille-t-elle.
Des menaces qui l’ont conduite à vouloir porter plainte à la gendarmerie. Mais sans succès. En effet, malgré plusieurs tentatives, les militaires auraient refusé de la prendre au sérieux. La faute selon elle à cette fois où, Nordahl Lelandais serait parvenu à leur faire croire que son ex-compagne avait tenté de lui foncer dessus en voiture alors que c’était tout l’inverse. "Ils ont cru Lelandais, qui, avant que j'arrive, était venu leur dire que c'était moi qui lui avais foncé dessus. Les gendarmes m'ont même demandé d'arrêter de le provoquer. Alors que c'était moi qui vivais un enfer".
Des éléments que la jeune femme ressasse aujourd’hui car, elle en est convaincue : "Si on m'avait prise au sérieux, cela aurait permis de stopper Lelandais. Si la gendarmerie m'avait écoutée, on aurait pu éviter la mort de Maëlys, c'est certain". Aujourd’hui, Karine envisage donc de porter plainte contre les gendarmes qui ne l’ont pas crue.