De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Mariés au premier regard : voici le casting de la 5ème saison
L’amour est enfin de retour sur vos écrans. Ce lundi 8 mars débute la cinquième saison de Mariés au premier regard sur M6 à partir de 21 h 05. Une nouvelle édition encadrée comme à son habitude par les experts Estelle Dossin et Pascal De Sutter, qui vont accompagner sept nouveaux couples formés grâce à leur science jusqu’à leur union. Pour le meilleur et pour le pire, comme le dirait si bien la célèbre formule.
À l’occasion d’une conférence de presse, à laquelle Planet a assisté au mois de février, la nouvelle saison de Mariés au premier regard nous réserve déjà de nombreuses surprises, à commencer par le casting. Face au succès de la quatrième saison, réunissant en moyenne près de 3 millions de fidèles devant leur écran, "ce sont 10 000 candidatures spontanées qui ont été envoyés", nous indique la production, alors qu’on en comptait "seulement 1 000 inscriptions" lors de la saison 2.
Ce qui laisserait penser que le désir de mariage n’a pas freiné les volontaires malgré les contraintes de la crise sanitaire. À la fin des sélections, ce sont 14 célibataires âgés de 25 à 41 ans (soit 7 femmes et 7 hommes, dont pour la première fois des jumeaux), qui vont s’unir devant Monsieur le maire de Grans. Parmi eux, on découvre Cécile, une dynamique agent commercial immobilier de 40 ans et Yannick, un valeureux sapeur-pompier et agent de sureté de 27 ans.
Avant de connaître l’élu de leur cœur, les deux participants ont relevé cette expérience particulière et controversée. Une démarche qui a perturbé leurs proches, contrariés à l’idée de les voir se marier avec un(e) inconnu(e). "Ma fille était un peu réfractaire quant à ma participation à l’émission, mais finalement, ça a été un mal pour un bien parce qu’elle sait que sa maman est aussi une femme", nous confiait Cécile, mère d’une lycéenne de 18 ans. Tout comme Yannick avec sa maman. "Dans le fond, ma mère ne m’aurait pas renié, je sais qu’elle m’aime. Et je sais que quoi qu’il arrive, elle sera toujours là pour moi".
Si Mariés au premier regard veut être un programme fédérateur autour de l’amour, cette expérience a surtout rapproché les familles. "Il fallait qu’elle m’accompagne, en tout cas, j'en avais envie. Il a fallu qu’on parle, qu’on échange. Tous les jours, elle m’appelait, je l’appelais aussi pour raconter tous les hauts et les bas, donc ça m’a beaucoup rapproché", se souvient le jeune pompier métis. Même avis pour la jolie brune quadra. "On a vécu des moments très forts, on a dû sortir certaines émotions et ça nous a rapprochés. Ça a été une expérience unique pour nous deux".
Mariés au premier regard : comment sont choisis les célibataires ?
Pour cette cinquième saison, plus de 10 000 candidatures d’hommes et de femmes (hétéros et homosexuelles) ont été envoyés à la production. Comment faire le tri dans tous ces profils riches et variés, et savoir distinguer l’amoureux transit d’un banal candidat juste en quête de gloire éphémère à la télé ?
"D’abord on étudie toutes les demandes", nous assure Virginie Dhers, la directrice des programmes chez Studio 89. Après une première analyse des équipes de casting, les choses sérieuses commencent. "La rédactrice en chef et moi-même visionnons toutes les participations. Le processus est long et complexe et volontaire. On fait déjà un premier tri naturel concernant la motivation et l’engagement des participants", nous assure-t-elle en ajoutant. "Ils envoient une vidéo où on leur pose toute une série de questions où ils se filment. Puis ils nous envoient leurs screens (extraits vidéos, NDLR) et on les regarde vraiment tous pendant des mois. Et un questionnaire d’une quarantaine de pages".
Pour la production, "la sincérité est le critère numéro 1" afin de pouvoir assimiler ensemble les candidats au fort potentiel de compatibilité. "À partir de là, on va convoquer 250 à 300 personnes lors d’une première phase d’atelier. Ils passent des tests établis par les experts qui vont leur poser un tas de questions", poursuit-elle. "Après cette première phase de tests, les experts vont établir pendant un mois des pré-compatibilités. Chaque personne qui aura une pré-compatibilité (ou plusieurs) va être convoqué à nouveau pour une deuxième phase".
Une nouvelle étape "où on va aller encore plus loin dans les entretiens avec une équipe de psy, les experts, la production et ils vont repasser des tests. Et ensuite, les couples vont être formés par nos experts avec ce fameux taux de compatibilité", conclut Virginie Dhers. De quoi inciter les plus de 40-50 ans à chercher eux aussi l’amour ? "Il est possible qu’après la diffusion de cette saison, des personnes de plus de 40 ans oseront s’inscrire. Ça va ouvrir à une cible un peu plus large, dont nous sommes tout à fait preneurs", assurent experts et producteurs de l’émission.
Mariés au premier regard : un tournage touché par la Covid
Comme de nombreuses émissions, Mariés au premier au regard n’a pas échappé à la crise sanitaire. Si les mariages vous ont beaucoup manqué en 2020, sachez que vous n’allez pas être déçus pour la saison 2021. Pour veiller au bon déroulement de cette cinquième édition, toutes les précautions ont été mises en œuvre durant les tournages face au nombre de personnes mobilisées.
Si les ateliers se sont déroulés "juste avant que le covid nous tombe dessus", confie Virginie Dhers, la phase a été "beaucoup plus longue que d’habitude" entre les ateliers et le jour du mariage. "Ça prouve leur motivation parce qu’il s’est écoulé plus de huit mois, où ils ont attendu cette rencontre. Ils ont été extrêmement investis, ils ont continué à faire des tests, des vidéos. On ne les a pas lâchés pour qu’ils restent dans l’expérience".
Le jour des cérémonies en septembre dernier, la tension était à son maximum sur le lieu du tournage. "On a confiné et testé tous les mariés avant leur rencontre. Ils ont fait leur test PCR à 72 h et ils ont été confinés du moment où ils ont fait le test jusqu’à la rencontre", assure la directrice des programmes. Même indication pour les familles et amis présents lors des annonces, jusqu’au jour à la mairie, sans oublier les professionnels du mariage : tout le monde devait fournir un test PCR négatif.
Enfin pour s’adapter aux mesures sanitaires du gouvernement, les cérémonies ont été célébrées dans un lieu exceptionnel conçu spécialement pour l’occasion. Un lieu de réception construit en extérieur (un grand barnum installé dans la cour de la Mairie) pour accueillir les invités dans le respect des règles de distanciation sociale. Et pour la première fois, les voyages de noces se sont déroulés dans des locations en France. De quoi promettre une année riche en rebondissement, alors que la sixième saison est déjà en préparation !