De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"Plus rien n’était écrit dans cette aventure"
"C’est quoi ce truc ?" Telle a été la réaction de Marie quand Denis Brogniart a annoncé aux 20 nouveaux naufragés de cette 22ème édition de Koh-Lanta que leur aventure allait être bouleversée par l’arrivée des "armes secrètes". Cachées sur les îlots des deux camps, ces bonus sont de véritables avantages stratégiques pour ceux qui les trouvent, leur permettant de se protéger ou d’attaquer leurs concurrents afin de tenter de sauver leur place dans l’aventure. De nouvelles règles capables de rebattre toutes les cartes du jeu.
"On ne parle presque plus des colliers d’immunité, on entend ‘armes secrètes’, on se dit ‘c’est quoi ?’ Je le voyais plus comme un désavantage. On ne sait pas à quoi ça ressemble, à quoi ça sert. On se pose plein de questions. On cherche, mais on ne sait pas vraiment quoi chercher donc je n’aimais pas cette nouvelle règle." D’emblée, l’étudiante en communication et évènementielle de 25 ans a compris que cette nouveauté allait complètement bousculer le cours de son aventure. "C’est une règle qui va changer l’avenir de beaucoup d’aventuriers. Je me suis dit que plus rien n’était écrit dans cette aventure. On a beau se sentir serein, tout le monde peut être en danger."
Un pressentiment qui s’est avéré être exact pour Marie puisqu’elle l’avoue elle-même : "Je suis la première victime des armes secrètes". En effet, dès le deuxième épisode, diffusée vendredi 19 mars, les armes secrètes ont créé les premiers rebondissements de cette 22ème saison tournée en Polynésie française en pleine crise sanitaire. "Tous les aventuriers ont réalisé à mon élimination que n’importe qui pouvait partir. Qu’il fallait faire extrêmement attention et chercher les armes secrètes pour se protéger."
En effet, contre toute attente, le conseil de ce deuxième épisode s’est soldé par l’éviction de la jeune girondine. Une élimination à laquelle personne ne s’attendait, pas même la principale intéressée. "À partir du moment où Magali me choisit, jusqu’à mon élimination, je suis déconnectée. Je me dis que c’est impossible de partir à ce moment-là. C’est irréel, je n’ai pas fait tout ce chemin pour partir la première semaine. Je ne réalisais pas du tout parce que je n’ai pas pu me préparer à cette éventualité. Ça m’est tombé dessus, c’est ça qui est dur", nous confie la jeune girondine.
"Je m’étais préparée mentalement à partir pour 35 jours d’aventure"
En s’envolant pour la Polynésie française pour participer à l’aventure de ses rêves, Marie ne s’attendait pas à être évincée si tôt dans le jeu. "Ça me paraissait irréel, c’était un cauchemar", se souvient l’étudiante. Une pilule qui a du mal à passer d'autant que celle qui pratique la course à pied depuis ses 12 ans "se sentait bien physiquement et mentalement" et pensait avoir les capacités d’aller plus loin dans le jeu. "Je m’étais tellement préparée. Je n’avais pas plus faim que ça. Je savais que ça allait être dur. C’est comme en course quand je pars pour un 120 km, je sais que ça ne va pas être pareil qu’un 20 km. Là je m’étais préparée mentalement à partir pour 35 jours d’aventure. Je n’avais peur de rien, car je savais à peu près à quoi m’attendre. J’avais envie de ressentir le moment où je me serai dit ‘là ça commence à être dur, je sors de ma zone de confort’. Mais en une semaine ça n’a pas été possible."
Le destin en a effectivement décidé autrement lorsque lors du deuxième conseil du jeu de TF1, Magali et Candice, qui étaient les deux femmes sur la sellette, ont sorti leurs armes secrètes. Candice ayant un talisman d’immunité et Magali bénéficiant du "quitte ou double". Une arme qui lui a permis de provoquer Marie en duel et de décrocher l’immunité en remportant cette épreuve d’équilibre. Si Magali a choisi Marie un peu par hasard, cette dernière ne garde aucune rancune contre son ex-coéquipière. "Je savais qu’elle choisirait une femme parce qu’à ce moment-là elle était plus proche des hommes que de nous. Il fallait choisir quelqu’un et c’est tombé sur moi", analyse-t-elle aujourd’hui avant d’ajouter : "Je n’étais plus concentrée, j’étais sous le choc de me dire que ma place était en danger. Je me suis plus focalisée sur ça que sur le duel auquel je n’étais pas du tout préparée. Mais je ne lui en veux pas de m’avoir choisi. […] Si ça n’était pas tombé sur moi, ce serait tombé sur quelqu’un d’autre et on aurait été tout aussi surpris", relativise la jeune femme.
"Ça reste gravé dans notre mémoire"
" Malgré tout, Marie rêvait de participer à son "émission préférée" : Koh-Lanta. Et cette étudiante en communication et évènementielle de 25 ans a fait de son rêve une réalité. "Quand on part faire une semaine d’aventure, ça reste gravé dans notre mémoire. J’ai vécu une très très belle semaine. Je n’ai pas été dans les stratégies. Donc je pense que je ne peux en tirer que du positif de cette aventure. Je n’ai pas vu le mauvais côté des gens. J’ai vu que de belles choses. C’est le point positif de ma sortie de l’aventure, c’est que je ressors qu’avec de belles images de chacun, d’une super belle aventure avec que des aventuriers sportifs et motivés", relativise-t-elle avec le recul.
Si Marie a réalisé un rêve en participant à Koh-Lanta, cette sportive et compétitrice dans l’âme reste frustrée de ne pas avoir pu montrer ce dont elle était capable. "Quand je me vois à la télé, j’ai l’impression de ne voir qu’une jeune femme souriante, gentille qui s’entend bien avec tout le monde. Mais la Marie combattante et sportive que je suis dans la vie de tous les jours, on ne la voit pas beaucoup", regrette celle qui a été championne départementale et régionale de crosse et qui s'est classée 22ᵉ au semi-marathon de Paris en 2019. Des traits de caractères et des performances physiques qu’elle n’a pas pu montrer en une semaine d’aventure. C’est pourquoi, Marie, ne ferme pas la porte à une édition "All stars" si on lui proposait. "C’est la seule émission qui m’intéresse et j’ai une revanche à prendre. Donc c’est sûr que si on me redemande, je fonce !"