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Dans le football comme dans d’autres disciplines, il existe une certaine loi des séries. À titre d’exemple, chaque fois que la France s’est imposée à son premier match de coupe du monde elle est arrivée au moins en demi-finale de la compétition (à deux exceptions près). Mais il existe un autre chiffre que les plus superstitieux d’entre nous pendront comme un signe.
La bénédiction du groupe E
Depuis le passage à l’alphabet pour désigner les groupes en 1986 (A, B, C etc.), une tendance avantageant le groupe E s’est presque toutes les fois confirmée.
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Excepté en 1990 et en 1998, se compte systématiquement parmi les finalistes une équipe issue du groupe E. Ainsi, les sélections Allemagne de l’Ouest (86), Italie (94), Allemagne (2002), Italie encore (2006) ou Pays-Bas (2010), ont toutes en commun le fait d’être arrivées en finale en sortant du groupe E. En revanche, toutes ces équipes n’ont pas terminées en première place de leur poule sauf dans les dernières éditions (2002, 2006 et 2010).
Vous l’aurez peut-être remarqué. Si sortir du groupe E permet souvent à ces nations de se hisser jusqu’au match ultime, la grande majorité de ces équipes ont échoué sur la deuxième marche du podium. En effet, parmi les équipes citées, seule l’Italie a réussi à gagner la Coupe du Monde en étant issue du groupe E. En bref, un chiffre qui présage autant de bonheur que de désillusion…
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