De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Ce vendredi 19 septembre, un homme de 49 ans a ouvert le feu sur un groupe de lycéens en visite en Vézelay (Yonne) blessant grièvement un adolescent et plus légèrement deux jeunes filles. Le forcené, connu pour des troubles psychiatriques, s’est ensuite retranché chez lui, dans le haut du village d’Asquins.
Juste après les tirs, vers 8 heures du matin, les pompiers ont été appelés. Le groupe d’intervention inter-régional de la gendarmerie a également été dépêché sur place. Selon les informations de France 3 Bourgogne, l’homme est toujours retranché chez lui. Les forces de l’ordre ont bouclé le quartier dans lequel il réside. Une négociation serait actuellement en cours. Le tireur n’a aucun lien à la victime, il aurait fait feu au hasard.
[Mise à jour 14h00] : L'homme a été maîtrisé et interpellé par la gendarmerie dans son village d'Asquins.
Touché grièvement au thorax
Le jeune homme touché a été grièvement blessé au thorax mais son pronostic vital n’est pas engagé. Les trois victimes ont été hospitalisées. Les lycéens étaient alors avec leur classe de première du Lycée privé Saint-Thomas d’Aquin du 7ème arrondissement de Paris en sortie scolaire lorsque l’attaque a eu lieu.
Dans un communiqué, Najat Vallaud-Belkacem a confirmé l’hospitalisation des trois adolescents et a également demandé au recteur de Dijon de se rendre "immédiatement" sur place où une cellule psychologique a été mise en place.
La ministre de l’Éducation nationale a également fait savoir qu’une "cellule d'appui psychologique, en lien avec la direction du groupe scolaire" a été organisée dans la capitale par le recteur de Paris. Le préfet a demandé aux parents des élèves qui participaient au séjour de ne pas venir chercher leurs enfants. "Ils regagneront Paris dans en fin d’après-midi" a-t-il fait savoir. La maire de Paris Anne Hidalgo s’est rendue à la cellule réunie dans le 7ème arrondissement et a exprimé son "effroi" face à ce drame.