Yachts, propriétés somptueuses… : ce que révèlent les Paradise Papers sur de grands noms françaisabacapress
Plus de 13 millions de documents issus du cabinet Appleby ont permis de révéler des méthodes, qui si elles ne sont pas illégales, repoussent les limites de la moralité. Le scandale des Paradise Papers, met également à jour les pratiques de certaines personnalités françaises.
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L’homme d’affaires Bernard Arnault : quelle maison à Londres ?

© AFP

Bernard Arnault, propriétaire de LVMH, est l’un des grands noms français cités dans les révélations de ces derniers jours.

Le Monde rapporte ainsi que l’homme d’affaires et ses avocats auraient eu recours à une société offshore,  Bessington Investments Limited, enregistrée sur l’île de Jersey, pour lui permettre de disposer d’une propriété de 4300 mètres carrés au nord de Londres. Valeur estimée du bien : 14 millions d’euros.

Les Paradise Papers révèlent que la personne derrière cette société écran, c’est-à-dire le bénéficiaire, n’est autre que Bernard Arnault.

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Dans un communiqué de presse dont LCI se fait l’écho, l’homme le plus riche de France assure que cette propriété est "est déclarée aux autorités fiscales françaises comme anglaises et a fait l’objet, depuis son acquisition, du paiement de l’ISF".

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Philippe Starck a mis sa touche aux quatre coins du monde et notamment en Argentine. Le designer français a participé à la réalisation de plusieurs hôtels en s’associant à un homme d’affaires, Alan Faena.

L’homme d’affaires en question, raconte France TV Info, monte tout un ensemble de sociétés offshore aux Caïmans, dont Cosmic Carrot Group Limited, au sein de laquelle on retrouve en tant que dirigeant un certain Philippe Starck. Cette dernière voit le jour en 1999, alors que l’économie en Argentine inquiète de par son instabilité.

Le designer assure que sa société basée en France, Ubik, a facturé régulièrement le Cosmic Carrot Group, ce qui a donc fait l’objet d’une imposition. Philippe Starck a finalement démissionné de la société basée aux Caïmans en 2004, après un différend commercial, comme le relève une source.